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Begegnungen11_Toth

Begegnungen
Schriftenreihe des Europa Institutes Budapest, Band 11:337–349.

FERENC TÓTH

L’immigration hongroise en France au siècle des Lumières

Aspects sociaux et culturels de la présence hongroise en France (1692–1815)

 

L’immigration hongroise au dix-huitième siècle était un phénomène politique et militaire. Elle commença à la fin du XVIIe siècle et surtout après la guerre d’indépendance hongroise (1703–1711) qui se termina par la chute du prince Ferenc II Rákóczi. Rákóczi, descendant des princes de Transylvanie, était un allié oriental de Louis XIV qui profita des troubles en Hongrie durant la guerre de Succession d’Espagne. Le prince déchu trouva un refuge dans la cour de Louis XIV. De même, ses officiers et partisans le suivirent dans son émigration en France. Beaucoup d’anciens combattants de la guerre d’indépendance trouvèrent un emploi au sein de l’armée royale française.1

C’était à cette époque que la manière de combattre à la hongroise, autrement dite la tactique de la petite guerre, commença à s’épanouir en Europe. Les penseurs militaires du siècle des Lumières s’inspirèrent beaucoup des ouvrages des auteurs anciens (Polybe, Jules César, Salluste etc.). Particulièrement en ce qui concerne la cavalerie, les penseurs anciens avaient maintes fois souligné la supériorité de certains peuples asiatiques ou africains (Numides, Scythes, Parthes, Herules, Huns etc.). Les qualités militaires de ces peuples guerriers furent considérées comme caractéristiques ethniques propres à une collectivité, population ou race données. Cette vision ne fut pas étrangère aux théoriciens de l’art militaire de l’époque moderne également. Au contraire, selon le comte Turpin de Crissé, les Hongrois devaient leur aptitude pour la cavalerie à leurs anciens ancêtres, les Huns:

Il semble que les Hongrois, qui selon plusieurs Historiens, sont les mêmes que les Huns, retiennent encore la façon de combattre de leurs ancêtres, lorsque sous Attila ils vinrent s’établir dans l’Italie : en effet, les meilleures Troupes légères sont formées de Hongrois, et l’on sçait quel service elles ont rendu dans les dernières Guerres: c’est sur leur modèle que les Souverains ont formé d’autres Troupes, qui n’ont été qu’utiles, mais qui sont aujourd’hui nécessaires.2

De telles stéréotypes ethniques circulaient alors sur les hussards hongrois parmi les auteurs militaires contemporains. Au XVIIIe siècle deux mots français furent utilisés: le „hussard” ou „houssard”. Ce dernier ayant une consonance plus proche du „huszár” hongrois, distinguait les Hongrois parmi les hussards de différentes nationalités.3 Cette nuance sémantique était probablement due à l’enrõlement massif des recrues allemandes et françaises. Au début, lorsque les premiers régiments de hussards apparurent en Europe, les mots „hussard” et „Hongrois” étaient pratiquement des synonymes. Lorsque le chevalier de Chabot rédigeait son mémoire sur la cavalerie, vers 1748, le corps des hussards était encore caractérisé par la majorité des Hongrois:

En Allemagne qui dit un hussard dit un hongrois, homme de cheval si bien accoutumé à cet animal qu’il croit n’exister que par luy qui à ce goút pour cet Exercice joint une Science pratique pour le conduire et le Seigneur qui luy fait trouver dans cet animal des ressources presqu’inconnues à tout autre homme...4

L’aptitude des Hongrois pour la cavalerie était incontestable aux yeux de l’élite militaire française. Seuls les Allemands pouvaient être comparés à eux. Le comte Turpin de Crissé, dans son célèbre Essai sur l’art de la guerre (1754), exalta le génie de ces deux nations pour le service dans les troupes légères:

Le Hongrois et l’Allemand ont plus de sang froid et plus de constance. Le premier est sans doute le seul peuple qui soit naturellement propre à ce métier; le second y parvient avec un peu d’exercice.5

Dans un autre ouvrage manuscrit, consacré presque entièrement au service des hussards, le comte Turpin de Crissé souligna d’autres qualités de ces deux nations:

Le françois est brave et intelligent mais, si j’ose le dire, l’hongrois et l’allemand et plus rusé et marche avec plus de precaution...”6

Nous retrouvons le même raisonnement dans Le Partisan (1759) de Lajos Mihály Jeney:

L’Infanterie peut se former de toutes sortes de Nations; quoique les François et les Liégeois méritent quelque préférence, par rapport à leur bonne volonté. Mais la cavalerie requiert qu’on y reçoive, d’autant qu’il est possible, des Hongrois et des Allemans, naturellement amateurs des Chevaux; et doués d’un talent particulier, pour les nourrir, les penser et les conduire : ce que les autres Nations de l’Europe ne pratiquent, qu’après de longues habitudes.7

Le principe ethnique s’estompa dans l’armée au fur et à mesure que l’idée du service militaire national et obligatoire se développa sous l’influence philosophique de Montesquieu et Maurice de Saxe.8

La cavalerie légère hongroise, les hussards, apparut dans presque toutes les armées européennes. L’armée impériale en comptait plusieurs régiments à la fin du XVIIe siècle. L’armée royale française voulait opposer aux hussards impériaux leurs compatriotes réfugiés en France. Après les débuts incertains de cet arme en France, le premier régiment de hussards permanent fut fondé en 1720 par le comte László Bercsényi. Ensuite, le nombre de ces régiments ne cessa de croître jusqu’à la Révolution époque à la quelle il y en avait douze.

Au début, grâce au recrutement parmi les réfugiés hongrois en Turquie et aux désertions massives pendant les guerres continentales de la première moitié du siècle, les effectifs étaient composés en majorité de Hongrois. Plus tard, surtout après le renversement des alliances en 1756, leur place fut occupée par des Alsaciens, des Lorrains et des Français. Néanmoins, l’élite d’origine hongroise garda jusqu’à la Révolution une position stable dans le corps des officiers des régiments de hussards français. Quelques membres de cette élite militaire remplirent des missions diplomatiques en Orient. Surtout leur contribution à la colonisation française à la fin de l’Ancien Régime est notoire.

Les régiments de hussards comme les autres régiments étrangers de l’armée royale française étaient particulièrement liés à la personne du roi. Pendant les jours tumultueux de la Révolution, ils combattirent aux cõtés des autres royalistes. Il faut souligner le rõle de certains aristocrates d’origine hongroise dans la préparation de la fameuse fuite de Varennes. Il en résulta leur expulsion à l’étranger. L’émigration emporta ainsi la plupart des officiers d’origine hongroise. Pourtant, la France accueillit des immigrés hongrois pendant la Révolution et l’Empire également. Les déserteurs militaires et réfugiés politiques issus de l’intelligentsia hongroise entrèrent au service de la France.

Comme il s’agissait d’une immigration militaire, le principal lieu de leur intégration était l’armée royale française. La question de leur insertion est d’autant plus intéressante que l’armée se trouvait à cette époque sous le feu croisé de critiques.9 L’apparition des hussards en France coïncidait avec la période de crise qui ébranlait l’armée royale française. D’une part, la noblesse voulait dominer le corps d’officiers, d’autre part on assistait à l’émergence de l’idée du service national. De toute façon, l’argent et le talent des roturiers modifiaient la composition de la hiérarchie militaire. Le système de la „noblesse militaire” (1750) contribua à l’intégration des „officiers de fortune” dans la noblesse de l’épée. Cette dernière réagit vivement. Le chevalier d’Arc exprima avec force, dans son livre intitulé La noblesse militaire ou le Patriote français (1756), les revendications de la majorité des officiers gentilshommes.10 Il exalta les anciennes vertus nobiliaires : l’honneur, la sobriété et le mépris de la richesse. Le chevalier d’Arc voulait réserver les grades d’officier exclusivement aux nobles. La noblesse militaire voulait conserver et garantir son monopole sur les postes d’officiers dans l’armée où la bourgeoisie essayait de s’infiltrer par la vénalité des offices. D’autre part, de nombreux officiers de fortune remarquables réclamèrent leur accès dans la noblesse militaire.

La controverse autour des principes de la „naissance” et du „mérite” partageait l’opinion publique. L’élite des régiments de hussards composée de pauvres gentilshommes hongrois devaient parfois faire la même carrière que les officiers de fortune français. Pour récompenser le mérite militaire, l’ordre des chevaliers de Saint Louis fut créé en 1693.11 Pour réconcilier les meilleurs „officiers de fortune” avec les officiers gentilshommes, Louis XV créa la noblesse militaire en 1750. L’édit du mois de novembre autorisa l’anoblissement de certains officiers ayant la croix de Saint Louis. Le nombre élevé des cheva- liers de l’ordre royal de Saint Louis parmi les Hongrois témoigne d’efforts militaires notables pendant les guerres.12

La camaraderie militaire avec les officiers français aboutit souvent aux amitiés voire aux alliances matrimoniales dans la vie quotidienne. La première génération des officiers hongrois s’allia de préférence aux familles de la noblesse militaire provinciale. La fréquence des cas d’amour illégitime donnèrent une réputation assez douteuse aux Hongrois. La deuxième génération des officiers hongrois chercha plutõt à s’allier à la noblesse de la cour et à des familles aisées de l’élite provinciale. La réussite des mariages des gentilshommes hongrois contribua largement à leur enracinement sur le sol français. Les immigrés arrivés en France se heurtaient à des difficultés matérielles considérables. La plupart d’entre eux n’avaient d’autres ressources que des pensions viagères. Le but des gentilshommes hongrois était l’acquisition foncière, puisque la terre était la véritable mesure de tous les statuts sociaux. La fortune immobilière des immigrés hongrois augmenta rapidement grâce aux mariages d’argent vers la fin de l’Ancien Régime. Il est intéressant de noter que l’implantation géographique des Hongrois se concentra sur la partie orientale de la France. L’investissement dans l’immobilier se solda par la déconfiture économique de l’élite émigrée d’origine hongroise dont les biens furent nationalisés durant la Révolution.13

L’époque des Lumières fut aussi déterminante pour la naissance de la nation moderne hongroise que pour l’épanouissement du nationalisme français. Les recherches récentes sur l’histoire de l’idée de la nation hongroise ont souligné la spécificité de celle-ci par rapport à celle du concept national français. Selon la théorie de Jenõ Szûcs, la différence réside dans la continuité et la discontinuité entre les concepts médiévaux de l’identité ethnique (gens ou natio en latin) et ceux des nations de l’époque moderne.14 Comme nous l’avons vu dans le cas de la France, la nation politique moderne française refusa la continuité avec les Francs; les idéologues de la Révolution, comme Sièyes, s’élevèrent contre la théorie nobiliaire germaniste. En revanche, l’idée de nation hongroise ne connut pas cette discontinuité idéologique à l’identique à certains égards des nations tchèque et polonaise.

Les tribus nomades hongroises ont conquis le bassin des Carpates vers 895. Comme les autres peuples nomades, ces cavaliers de steppe parlant une langue finno-ougrienne s’étaient forgé une identité basée sur le mythe de la descendance à partir d’un seul ancêtre commun.15 Après la sédentarisation et la christianisation des Hongrois nomades, les aïeux de la noblesse historique hongroise cherchèrent d’autres mythes pour légitimer leur conquête et leur droit à la propriété du pays. L’idée de la parenté des Hongrois avec les Huns et ayant ainsi droit au territoire situé dans le bassin des Carpates, en tant qu’héritage d’Attila, apparut déjà dans les premières chroniques hongroises du Moyen Age.16 L’ascendance légendaire des Hongrois remontant aux Huns, et ainsi jusqu’à leurs aïeux mythiques, les Scythes, devint le principal élément de la conception médiévale de la nation hongroise.

La noblesse hongroise se réserva cette illustre origine et si l’on parlait de nation hongroise (Natio Hungarica) il s’agissait de la noblesse. L’unité et les droits inaliénables de cette noblesse furent déjà codifiés au début du XIIIe siècle dans la fameuse bulle d’or accordée par le roi André II en 1222. Ce document, et surtout sa clause de résistance, constitua la base des revendications des Malcontents hongrois contre la maison des Habsbourg. La bulle d’or concerna uniquement le corps de la noblesse, la nation féodale hongroise, et exclut ainsi le reste des habitants du Royaume de Hongrie. Cette conception de la nation dominée par la noblesse fut confirmée plus tard par la théorie légale de István Werbõczy, formulée dans le code intitulé Tripartitum (1514). Selon cette doctrine, l’état était symbolisé par la couronne de Saint Étienne: le roi couronné n’en était que le chef, les nobles en étaient les membres. De cette manière, la souveraineté n’appartenait pas au roi seul, mais à tous les membres de la Sainte Couronne qui y participaient.17

La Hongrie, située à la frontière de l’Europe chrétienne, remplit une fonction de défense face aux envahisseurs „infidèles”. L’image de la Hongrie comme „boulevard de la chrétienté” fut conçue dans la logique d’une identité nationale, fondée sur le principe de territorialité. La conception traditionnelle de la nation hongroise, comme l’a bien démontré J. A. Armstrong, comprenait donc à la fois des éléments relatifs aux peuples nomades, et ceux qui caractérisent essentiellement les populations sédentaires.18 Dans le premier groupe figurent les croyances et les mythes sur l’origine des Hongrois ayant joué un rõle primordial dans la légitimation de la noblesse. L’autre groupe était caractérisé par une forte identité, qui existait au moins depuis le règne de Saint Étienne, liée au territoire de la Hongrie historique qui défendait l’Europe contre les invasions asiatiques. L’idée du „boulevard de l’Europe”, appelée fonction Antemurale par J. A. Armstrong, fut aussi déterminante pour la nation hongroise que le mythe de la Reconquista pour la nation espagnole.19

La conscience nationale de la noblesse et le patriotisme des paysans étaient capables de réunir les habitants de la Hongrie de l’époque moderne pour la défense du pays contre les envahisseurs turcs et impériaux. De même, la mince couche de la bourgeoisie d’origine étrangère appuyait parfois les mouvements des Malcontents hongrois pour recouvrer l’indépendance du pays. Une certaine identité politique hongroise, en tant qu’habitant du Royaume de Hongrie (Hungarus en latin), caractérisait les différentes nationalités aussi. Les mouvements séparatistes des différentes nationalités ne commencèrent qu’à partir de la fin du XVIIIe siècle.

La défaite de la guerre d’indépendance de Rákóczi marqua une nouvelle période dans l’histoire des relations entre la noblesse hongroise et la dynastie des Habsbourg. En échange de la garantie de leurs prérogatives, les gentils- hommes hongrois combattirent aux cõtés des impériaux lors des grands conflits internationaux du siècle. La possibilité de recouvrer l’indépendance de la Hongrie après la mort de Charles VI fut refusée par la majorité de la noblesse hongroise. En septembre 1741, les ordres nobiliaires hongrois déclarèrent leur fidélité et leur attachement à la dynastie, en présence de Marie-Thérèse à la Diète de Presbourg. La politique de Marie-Thérèse était particulièrement efficace du point de vue de la consolidation du gouvernement des Habsbourg en Hongrie. Le règne de Joseph II créa une situation bien différente. Il ne se fit pas couronner à Presbourg et fut surnommé „le roi au chapeau” par les Hongrois. Par cet acte volontaire, Joseph II transgressa une ancienne loi, celle de la théorie de la Sainte Couronne qui était la base spirituelle du compromis entre l’élite hongroise et la maison des Habsbourg. Ce „despote éclairé” envisagea des réformes, inspirées en partie de la philosophie des Lumières, qui offensaient non seulement la dignité de la noblesse hongroise, mais aussi le sentiment patriotique et religieux du peuple. Sa politique de germanisation, qui voulait élargir l’usage de l’allemand à toutes les régions de son empire, suscita la réaction quasiment unanime de la société hongroise.20 À la Diète, qui fut convoquée après sa mort en 1790 à Presbourg, le mécontentement atteignit le plus haut degré et menaça d’un soulèvement national.

Dans cette période turbulente des idées politiques de l’Ancien Régime et de celles du nationalisme revendicatif de la Révolution française, l’immigration hongroise devait se définir en tant qu’entité politique distincte. La collectivité des Hongrois représentait dès le début de son apparition une minorité ethnique au sein du Royaume français. Il ne s’agit pas d’une minorité au sens moderne du terme. Nous employons ce mot plutõt pour désigner la relation qui existait entre la communauté des ressortissants hongrois et la majorité, ayant une identité française claire, de la population de la France. D’autre part, les Hongrois, eux-mêmes, se considéraient aussi comme membres d’une communauté différente des autres qui existaient en France. Le comte László Bercsényi définit leur condition d’une manière très pertinente lorsqu’il sollicita dans une lettre la décoration de la Broderie de l’ordre de Saint Louis:

Il est vrai, que s’il était décoré de la Broderie de l’Ordre de St. Louis, vous feriez parler de moi jusqu’aux confins de la Transylvanie. Mais c’est une grâce que j’espère et que je n’oserai demander, quoique je vous avoue, Monseigneur, que je renonce volontiers aux 2000 livres qui y sont attachés, en faveur de cette marque de distinction qui ne couteroit rien au Roy et qui flatteroit infiniment toute la nation hongroise qui forme aujourd’hui un état en France.21

L’ensemble des militaires hongrois fut donc considéré, par le comte Bercsényi, comme un corps social à part entière de la société française. L’emploi du mot „nation” en ce sens fut assez courant dans le français contemporain. Elle signifia, dans un contexte universitaire par exemple, la communauté des étudiants provenant d’un pays particulier. De même, le terme apparaît souvent dans les correspondances diplomatiques des ambassadeurs français à Constanti- nople évoquant les colonies françaises du Moyen Orient.22 Le mot désignait donc, entre autres, une collectivité ethnique bien organisée vivant durant une période indéterminée sur le territoire d’un pays étranger.

Avant tout, on considérait Hongrois les individus nés en Hongrie. La nationalité hongroise de l’époque était employée pour tous les ressortissants du Royaume de Hongrie, autrement dit les régnicoles hongrois, qui ne furent pas tous des magyars, mais qui avaient une identité politique hongroise. Le mot latin Hungarus désignait alors tous les habitants de ce pays. En examinant les états des régiments de hussards français, nous pouvons distinguer de plus nettement une identité transylvaine à l’intérieur même du groupe des Hongrois.23 La Transylvanie, ayant un régime particulier depuis des siècles, était habitée par plusieurs nationalités différentes : Hongrois, Allemands, Valaques etc. Le caractère multinational de cette région favorisa l’apparition d’une conscience transylvaine qui fut soigneusement gardée par les hussards au service de la France originaires de cette région.

La conscience nationale hongroise des réfugiés kouroutz fut alimentée par la mémoire de la guerre d’indépendance de Rákóczi. Le corps d’officiers se recruta des anciens combattants les plus éminents. László Bercsényi fut un des personnages les plus célèbres dont le seul nom fit éclater des révoltes dans certaines régions de la Hongrie et attira nombre de déserteurs de l’armée impériale. Le comte lui-même resta fidèle jusqu’à sa mort aux idées du mouvement kouroutz. Il ne manqua pas de souligner son identité hongroise dans sa lettre qu’il avait adressée au comte Pálffy à la veille de la guerre de Succession d’Autriche:

Mais mon Coeur et mon sang sont hongrois et me pousseront vers ma patrie jusqu’à ma mort...24

La conservation de l’identité nationale des hussards hongrois était en partie due à une politique gouvernementale délibérée et, d’autre part, elle résulta du sentiment national très fort qui caractérisait l’élite des immigrés hongrois. Le hongrois fut pendant la première moitié la langue du commandement dans leurs régiments. L’emploi du hongrois comme langue de commandement fut indéniablement un „privilège” dans les unités où les Hongrois n’étaient que très rarement en majorité absolue. Nous ignorons la véritable ampleur de l’utilisation de cette langue. Certainement, elle fut surtout parlée entre les militaires de cette nation. Néanmoins, certaines expressions, jurons, refrains des chants militaires furent pratiqués par tous les soldats.25 Le respect de la tradition vestimentaire hongroise, l’armée française attirait davantage les déserteurs hongrois. Même la manière hongroise de partager les butins fut tolérée dans les unités à majorité hongroise.26 Les officiers supérieurs hongrois défendaient, parfois d’une manière opiniâtre, le caractère hongrois des hussards français contre les réformes préconisant l’uniformisation et la „nationalisation” des régiments étrangers de l’armée française. Lorsque le maréchal de Broglie proposa, en 1742, de mêler quelques officiers françois dans les régiments de hussards le comte Bercsényi appuya le principe national de ces régiments:

Je ne sçay pas, Monseigneur, qu’elle peut etre la raison de ce qu’il servoit à souhaiter de meler quelques officiers françois dans les régiments d’hussarts, tandis que l’intention de la Cour étoit toujours d’y employer les hongrois preferablement aux autres nations...27

Même le maréchal de Belle-Isle, ayant connu la compétence militaire des hussards hongrois pendant la campagne de Bohême, était favorable à l’idée d’employer plutõt des Hongrois que des Français dans les régiments de hussards.28

Après la révolution diplomatique de 1756, le caractère hongrois des régiments de hussards s’estompa. La désertion, qui était pendant longtemps la source principale du contingent hongrois de l’armée royale française, fut de même interrompue par les accords franco-autrichiens. Faute de cavaliers hongrois, les régiments de hussards accueillirent désormais de nombreux Alsaciens, Lorrains et Allemands. L’immigration politique hongroise perdit alors sa raison d’être : elle cessa de représenter une tradition nationale hongroise qui devint fort anachronique au sens du gouvernement français. Leur présence en France était dorénavant purement militaire et presque dépourvue de connotation politique ou nationale. Néanmoins, le caractère étranger des hussards fut encore maintenu.

Hormis les raisons politiques de l’émigration, l’arrivée des Hongrois était encouragée par le gouvernement français. La monarchie française employait un grand nombre de troupes étrangères – des mercenaires suisses, allemands, irlandais, polonais etc. – qui constituaient environ un quart des effectifs de l’armée royale française. Ces régiments étaient les corps les plus fidèles aux rois français qui les employait non seulement en temps de guerre mais aussi dans des périodes de révoltes et d’effervescence sociale où il fallait rétablir l’ordre. C’est pourquoi les rois favorisèrent l’emploi préférentiel des Hongrois et des Allemands dans ces unités. Le rõle joué par les régiments de hussards pendant la grande peste en Languedoc en 1720, ou bien durant la fameuse „guerre des farines” en 1775 fut particulièrement importante.

Parmi les membres de la deuxième génération des immigrés hongrois, la conscience nationale hongroise était moins nette et influencée par des éléments français. Même si le comte Valentin Esterhazy était fier de ses aïeux et parents français et occupait une place élevée dans l’armée, il était considéré comme un étranger.29 Orphelin d’un officier hongrois, il fut élevé par le comte László Berchény. Il se distingua pendant la guerre de Sept Ans et bientõt il obtint l’autorisation de lever un régiment de hussards (1764). Son rang et son intelligence lui procurèrent plusieurs missions diplomatiques en Europe centrale et probablement en Angleterre. C’était lui qui transmit, en 1770, le portrait du futur Louis XVI à Marie-Antoinette à Vienne.30 Il y gagna la sympathie et la confiance de la future reine française qui, malgré les protestations de Marie-Thérèse, le combla de ses grâces.31 Pendant l’effervescence populaire en 1775 (la Guerre des Farines), il se distingua à la tête de son régiment dans le rétablissement de l’ordre dans la région de Brie.32 En 1780, il fut nommé général et l’année suivante gouverneur militaire de Rocroy.33 Le zénith de sa carrière fut indubitablement le moment où il fut promu membre du Conseil de Guerre créé en 1787.34 Ce personnage bien réussi parlait et écrivait non seulement le français et le hongrois mais l’allemand et l’anglais aussi.

Un autre représentant illustre de cette génération, François baron de Tott, se considérait également comme un étranger.35 Pour Voltaire, il était déjà un Français.36 Dans ses mémoires, le baron de Tott élabora la conception d’une mentalité nationale commune des peuples et indépendante des climats.37 Cette théorie politique de la nation, quoique son auteur fút un royaliste fervent, peut être rapprochée de celle de Rousseau et souligne surtout la supériorité européenne face au reste du monde. Le baron qui travailla sur un projet d’occupation de l’Égypte à la veille de la Révolution fut un des précurseurs des idéologues de la théorie coloniale.38 En tant qu’éminent orientaliste de son époque, il contribua à la fameuse controverse politique et culturelle sur le despotisme orientale.39

La noblesse hongroise vivant en France restait fidèle au principe traditionnel de la nation hongroise (Natio Hungarica). Les gentilshommes d’origine hongroise gardaient jusqu’à la Révolution une position importante dans les régiments de hussards. Ils s’allièrent très souvent à la noblesse militaire française où il trouvaient un accueil favorable. La plupart des officiers hongrois mariés épousèrent les filles issues de la petite noblesse provinciale. Le comte Turpin de Crissé préconisa même une politique d’implantation des jeunes gentilshommes hongrois en France.40 L’idéologie de la noblesse hongroise fut très proche des idées de la noblesse militaire prõnées par le chevalier d’Arc en France41 Dans son ouvrage intitulé La noblesse militaire ou le Patriote français (Paris, 1756) le chevalier d’Arc voulait réserver les grades d’officier exclusivement aux nobles.42 La fameuse réaction nobiliaire à la veille de la Révolution servait en partie les intérêts de cette élite d’origine étrangère dont la qualité nobiliaire était acceptée en France aussi. Cette dernière tentative de la noblesse de garder sa position sociale appuyée par une idéologie organique de la nation fut vouée à l’échec durant la Révolution.

La Révolution introduisit l’idée de la nation française moderne. L’attachement à la Monarchie fut perçu comme une trahison par le peuple français. Les parents et amis des émigrés et étrangers étaient des „suspects”. Pour la plupart des Jacobins, un Français qui ne parlait pas français était suspect, et ainsi dans la pratique le critère ethnolinguistique de la nationalité fut souvent accepté.43 Au début de la Révolution, les régiments Berchény et Esterhazy stationnaient à Paris et participaient activement aux combats dans les rues de la capitale.44 Deux ans plus tard, ils furent employés aux alentours de Varennes pour assurer la fuite de la famille royale à l’étranger.45 Il en résulta l’expulsion de la plupart des officiers d’origine hongroise. Pour illustrer l’étrange situation subie par les immigrés hongrois les phrases de François-Antoine Berchény, le fils du maréchal Berchény, sont bien pertinentes:

Mon père a dú quitter la Hongrie parce qu’il n’aimait pas trop le roi. Moi, il m’a fallu quitter ma nouvelle patrie parce que j’aime beaucoup mon roi. Les deux choses nous sont comptées comme faute.46

Le comte Ladislas Valentin Esterhazy, installé en Russie grâce à la faveur de Catherine II, fit un voyage en Hongrie vers la fin de sa vie. Ce témoignage de sa lettre adressée à sa femme nous représente son état d’âme d’une manière fort émouvante:

A tous les coeurs bien nés que la patrie est chere! Je ne suis, mon cher coeur, qu’à la porte de la Hongrie, mais il me semble que je respire un air plus pur, que la campagne est plus belle, qu’aussi il y fait plus beau qu’à Vienne, je m’y porte à merveille.47

Finalement, dans le cas de certains membres de la troisième génération l’identité française semble être plus forte que celle des ancêtres hongrois. La perte de la langue hongroise fut le signe le plus remarquable de ce changement. Après les amnisties, ils rentrèrent presque tous en France.

L’intégration culturelle des immigrés hongrois n’avait rien d’extraordinaire car à cette époque la culture française était un étalon universel pour toutes les élites européennes. Leur situation d’immigrés favorisa ce processus. Les similitudes culturelles, comme la religion catholique, jouèrent un rõle capital. Hormis le français, qui était un idiome international, l’élite militaire hongroise se distingua dans d’autres langues étrangères. Cette faculté contribua à l’ascension de quelques Hongrois dans la diplomatie orientale. L’élite hongroise nous a laissé des ouvrages imprimés dans lesquels on peut même retrouver les idées éclairées de leur temps.48 Mais, paradoxalement, l’élite nobiliaire hongroise résidant en France se montrait beaucoup moins ouverte aux idées des Lumières que leurs compatriotes vivant en Hongrie.

Au terme de notre étude nous avons essayé d’esquisser les traits de l’évolution du concept de la nation en France et en Hongrie au XVIIIe siècle. En France, on assista à la genèse d’une nation politique de type moderne, tandis qu’en Hongrie la nation gardait son aspect organique traditionnel et comprenait seulement la noblesse. L’élite de l’immigration hongroise adopta cette dernière variante qui était représentée en France par la noblesse militaire. La divergence des deux modèles de nationalisme évolua vers un conflit social qui atteignit son point culminant lors de la Révolution française. Les immigrés qui avaient accepté la nouvelle nationalité restèrent en France en continuant de servir leur nouvelle patrie et en gardant le souvenir de leurs origines hongroises.49 La particularité de l’intégration des immigrés hongrois résidait dans le fait qu’elle fut encouragée par le gouvernement français de l’époque. Les transfuges hongrois étaient incorporés dans des régiments commandés par des officiers hongrois. Même la langue du commandement était le hongrois dans la première moitié du XVIIIe siècle. De plus, d’autres privilèges étaient également respectés dans les régiments de hussards dont le caractère étranger perdura jusqu’à la Révolution. Dans la perspective d’une éventuelle diversion en Hongrie le souvenir de la guerre d’indépendance de Rákóczi fut soigneusement entretenu dans ses unités. De même, ces cavaliers étrangers pouvaient être employés en France lors des périodes d’effervescence populaire comme pendant l’épidémie de peste en Languedoc ou bien au début de la Révolution française à Paris. La situation des immigrés hongrois est intéressante dans la mesure où ils remplirent une fonction ethnique au sein de la société française. Ils étaient à bien des égards comparables aux autres immigrations militaires, comme celles des Irlandais, Suisses ou Polonais, qui combattirent dans l’armée royale française à l’époque des Lumières.

 

Notes

1

Voir à ce sujet: Zachar J.: Idegen hadakban (Dans des armées étrangères), Budapest, 1981.

2

Turpin de Crissé, C. de: Essai sur l’art de la guerre, Paris, 1754. p. 149.

3

Zachar J.: Idegen... op. cit. p. 113.

Cf. László J.: Magyar huszárok idegen nemzetek szolgálatában (Hussards hongrois au service des nations étrangères), In: Ajtay E. – Péczeky L. sous la dir.: A magyar huszár (Le hussard hongrois), Budapest, 1936. pp. 169–170.

4

SHAT, série MR 1730 fol. 1181.

5

Turpin de Crissé, C. de: Essai sur... op. cit. p. 177.

6

Bibliothèque de l’Arsenal, série Ms 4077 Observations sur le service des hussards et troupes légères... p. 53. Ce manuscrit fut publié in extenso par l’auteur de cette étude: Tóth F.: A magyar huszárok dicsérete Franciaországban, avagy Lancelot Turpin de Crissé gróf egy magyar vonatkozású, kiadatlan kézirata, In: Fons (Budapest) 1997/3. pp. 253–300.; Cf. Tóth F.: Éloge des hussards hongrois en France, In: Bois J.-P. (sous la dir.): Les armées et la guerre de l’Antiquité à la Seconde Guerre mondiale, Enquêtes et Documents n° 25, Nantes, 1998. pp. 149–166.

7

Jeney: Le Partisan ou l’art de faire la petite guerre avec succès selon le génie de nos jours, La Haye, 1759. p. 15.

8

Corvisier, A.: L’armée française de la fin du XVIIe siècle au ministère de Choiseul. Le soldat, Paris, 1962. p. 127.

9

Voir à ce sujet: Léonard, É. G.: L’armée et ses problèmes au XVIIIe siècle, Paris, 1958.

10

Idem. pp. 178–185.

11

Ibidem. p. 602.

12

Voir à ce sujet l’étude de Zachar J.: A francia Szent-Lajos rend magyar kitüntetettjei (Les porteurs hongrois de la croix de Saint Louis) In: Idegen... op. cit. pp. 445–458.

13

Tóth F.: Ascension sociale sociale et identité nationale, Thèse de doctorat sous la direction de M. Jean Bérenger, Université de Paris-Sorbonne, 1995. pp. 265–297.

14

Szûcs J.: A magyar nemzeti tudat kialakulása (La genèse de l’identité nationale hongroise), Szeged, 1992, p. 19. Cf. Szûcs J.: Nation und Geschichte, Budapest, 1981.

15

Armstrong, J. A.: Nations before Nationalism, Chapel Hill, 1983. p. 48–49.

16

Idem. p. 50.

17

Marczali H.: La Hongrie et la Révolution française, Budapest, s. d. p. 14.

18

Armstrong, J. A.: Nations... op. cit. pp. 81–83.

19

Idem. pp. 65–81.

20

F. Bluche, F.: Le despotisme éclairé, Paris, 1969. pp. 123–125.

21

Cité par Forster Gy.: Gróf Bercsényi László Franciaország marsallja (Le comte László Bercsényi maréchal de France), Budapest, 1925. p. 112.

22

Centre des Archives Diplomatiques de Nantes, Ambassade de Constantinople série A1 collection Saint-Priest 19 «Mémoires pour servire à l’état actuel de la nation françoise et de son commerce en Levant» (1747)

23

Voir sur les hussards originaires de Transylvanie:

Corvisier, A.: Soldats originaires de Transylvanie, Moldavie et Valachie dans l’armée française au XVIIIe siècle, In: P. Jónás éd.: Háború és társadalom. Király Béla emlékkönyv (Guerre et société, Recueil d’études à la mémoire de Béla Király), Budapest, 1992, pp. 109–122.

24

Cité en hongrois par Zachar J.: Franciaország magyar marsallja Bercsényi László (Bercsényi László, maréchal de France hongrois), Budapest, 1987. p. 128.

25

Barjaud, Y.: Les Hussards: trois siècles de cavalerie légère en France, Lausanne, 1988. p. 32.

26

Service Historique de l’Armée de Terre (Vincennes, SHAT), série A1 3069 fol. 73.

27

SHAT, série A1 2969 fol. 32.

28

Bibliothèque Nationale (Paris), série Ms. fr. (Manuscrits français) 11256 Mémoires inédits du maréchal de Belle-Isle Tome III, fol. 137–138.

29

Esterhazy, V.: Mémoires, Paris, 1905, p. 194.

30

Idem. p. 437.

31

Voir à ce sujet: Franjou, E.: Le comte Valentin Esterhazy, seigneur de La Celle-Saint-Cyr, confident de Marie-Antoinette, Auxerre, 1975.

32

Esterhazy, V.: Mémoires... op. cit. pp. 169–171.

33

Bibliothèque Mazarine (Paris), série Ms. 2863 État du régiment de hussards Esterhazy, dressé en 1781 et mis à jour jusqu’en 1784 fol. 2.

34

M. de Bombelles: Journal Tome II, Genève, 1982. p. 186.

35

Mémoires du baron de Tott sur les Turcs et les Tartares Tome II, Maestricht, 1786. p. 1.

36

Tóth, F.: Voltaire et un diplomate français d’origine hongroise en Orient, In: Cahiers d’études hongroises 7/1995, Paris, 1995. pp. 78–86.

37

Mémoires du baron de Tott sur les Turcs et les Tartares, Maestricht, 1786. pp. VIII–IX.

38

Charles-Roux, F.: Le projet français de conquête de l’Égypte sous le règne de Louis XVI, Le Caire, 1929. p. 15.

39

Voir à ce sujet: Laurens, H.: Les origines intellectuelles de l’expédition d’Égypte, L’orientalisme islamisant en France (1698–1798), Istambul-Paris, 1987.

40

„La hongrie fourmille de quantité de gens de condition pauvres, il Se trouve même dans ce Royaume des gens de la plus grande qualité dont les ancetres ont été disgraciés, et n’ont pour tout appanage qu’un beau nom et un Sabre. Je crois qu’il Seroit facile a Sa Majesté, par le moyen de Son Ambassadeur a Vienne, d’attirer en france de ces jeunes gens, les attacher aux Regiments hussards avec des commissions de Capitaine de Lieutenant plus ou moins, le tout proportionné a leur merite, leur naissance et leurs moeurs, lequel compte Seroit rendu au Ministre de la guerre par Son Ambassadeur, ces jeunes gensarrivés ici en france, Se feroient a nos usages deviendroient bons françois et Sujets fidelles."

Bibliothèque de l’Arsenal, série Ms. 4077, Observations Sur le Service des hussards Et Troupes Legeres Quelques autres, sur celuy des troupes en général, d’un Maréchal de Camp, d’un Brigadier, Colonel, Lleutenant Colonel, Major, Capitaine et Subalterne, avec quelques idées en general pour établir la Subordination et la discipline dans les troupes françoises Par Le Comte Turpin, Brigadier des armées du Roy, et Mestre de camp d’un Regiment D’hussards" pp. 55–56.

41

Arc, Ph.-A. de Sainte-Foix chevalier d’: La noblesse militaire ou le patriote françois, Paris, 1756. p. 5.

42

Léonard, É. G.: L’armée et ses problèmes au XVIIIe siècle, Paris, 1958. pp. 178–195.

43

Hobsbawm, E.: Nations et nationalismes depuis 1780, Paris, 1990. p. 33.

44

Fieffé, E.: Histoire des troupes étrangères au service de la France, Paris, 1854, p. 346.

45

Choiseul, duc de: Relation du départ de Louis XVI le 20 juin 1791, Paris, 1822. p. 81.; Fischbach, G.: La fuite de Louis XVI, d’après les Archives Municipales de Strasbourg, Paris, 1879. p. 122.

46

Rupelle, J. de la: Le maréchal de Berchény de Szekes,Vivat Hussar n° 12, Tarbes, 1977. p. 132.; Cf. Thaly K. éd., Székesi gróf Bercsényi Miklós levelei Károlyi Sándorhoz (Lettres de Miklós Bercsényi de Székes à Sándor Károlyi), Pest, 1868. p. XXVIII.

47

Lettre de Ladislas Valentin Esterhazy à sa femme (Eisenstadt, le 6 avril 1804) Newberry Library Case Ms 5002 Pt. 2 vol. 7.

48

Nous pensons ici surtout aux ouvrages des deux mémorialistes d’origine hongroise: Mémoires du baron de Tott sur les Turcs et les Tartares, Amsterdam, 1784.; Mémoires du comte Valentin Esterhazy, Paris, 1905. Autres ouvrages remarquables: Jeney: Le Partisan ou l’art de faire la petite guerre avec succès selon le génie de nos jours, La Haye, 1759.; Lettres du comte Valentin Esterhazy à sa femme, Paris, 1907.; Mémoires et voyages de Maurice-Auguste, comte de Benyowsky, Londres, 1790.; Nouvelles lettres du comte Valentin Esterhazy à sa femme (1792–1795), Paris, 1909.

49

Voir à ce sujet: Tóth F.: Identité nationale en exil: le rõle du sentiment national hongrois dans la constitution des régiments de hussards en France au XVIIIe siècle, In: David A. Bell – Ludmila Pimenova – Stéphane Pujol (sous la dir.): La recherche dix-huitiémiste. Raison universelle et culture nationale au siècle des Lumières, Paris–Genève (Champion-Slatkine), 1999. pp. 91–107.

Begegnungen11_Szavai

Begegnungen
Schriftenreihe des Europa Institutes Budapest, Band 11:315–336.

FERENC SZÁVAI

Probleme der Staatensukzession der Österreichisch-Ungarischen Monarchie1

 

In der jüngsten Vergangenheit konnten wir in der ehemaligen Sowjetunion, in Ex-Jugoslawien und in der Tschechoslowakei die Dismembration (Zerstückelung)2 des Typs der Staatensukzession erfahren. Es soll jetzt die historische Erscheinung „Staatensukzession” erläutert werden. Was aber bedeutet das?

 

1. Erklärung des Begriffs „Staatensukzession”

Im völkerrechtlichen Sinn definiert sich Staatensukzession als die Übernahme von völkerrechtlichen Rechten und Pflichten eines Staates durch einen anderen, was sich zumeist aus vertraglichen Regelungen ergibt.

Staatennachfolge ist dabei nicht ausschließlich die Nachfolge in die Stellung eines untergegangenen oder verkleinerten Staates, sondern umfasst alle Arten der Gebietsnachfolge (i. S. der territorialen Souveränität und Gebietshoheit), womit das Territorium eines Staates in den Mittelpunkt gestellt ist.

Schon früher gab es ein historisches Beispiel dafür, und zwar den Zerfall der Österreichisch-Ungarischen Monarchie.

 

2. Das Problem: Der Zerfall der Österreichisch-Ungarischen Monarchie

Militärische Niederlage und innere Auflösung führten im Oktober 1918 zu rasch aufeinanderfolgenden Absagen an die Österreichisch-Ungarische Monarchie, bzw. den Staat Österreich.

Im Gegensatz zur Intention des kaiserlichen Manifests vom 17. 10. 1918 kommt es jedoch zur Gründung neuer Staaten:

Tschechoslowakei (28. 10), Deutschösterreich (30. 10), Polen (11. 11), Kg. Ungarn (16. 11.: Ausrufung der Republik), der Serben-Kroaten-Slowenen (1. 12.: sogenannter „SHS-Staat”; ab 1929 „Jugoslawien” = Südslawien)3

Wie könnte man aber den Fall des Zerfalls der Österreichisch-Ungarischen Monarchie beschreiben?

 

3. Der Fall des Zerfalls der Österreichisch-Ungarischen Gesamtmonarchie

Das gegenwärtige Völkerrecht kennt drei Arten des Gebietserwerbs: Okkupation, Ersitzung (Präskription) und Zession.4

Die weitaus wichtigste Rechtsgrundlage des Gebietserwerbs ist die Zession, d. h. der Erwerb durch einen völkerrechtlichen Vertrag mit demjenigen Staat, von dem das Gebiet erworben wird. Der ganze Vorgang wird häufig auch als „Gebietsabtretung” bezeichnet. Am häufigsten aber finden sich Zessionsbestimmungen in Friedensverträgen.

Ein Fall der Staatensukzession ist bereits im vorstehenden erwähnt worden: die Gebietsabtretung. Wird nur ein Teil des Staatsgebietes an einen anderen Staat abgetreten, so findet eine Staatensukzession vom Zedenten zum Zessionar nur bezüglich des abgetretenen Gebietsteils statt.5

Der Fall der Staatensukzession nach einem Staatsuntergang ist scharf von dem Fall der rechtlichen Kontinuität eines Völkerrechtssubjektes zu unterscheiden. Bevor die Frage beantwortet werden kann, ob Staatensukzession oder rechtliche Kontinuität vorliegt, muss daher festgestellt werden, ob das alte Völkerrechtssubjekt untergegangen ist.6

Noch eine interessante Frage dieses Problems ist die Kontinuität und Diskontinuität der Staaten.

 

4. Diskontinuität der Staaten Österreich und Deutschösterreich

„Deutschösterreich ist ..... im Kreise der Staaten eine Neuerscheinung” (Merkl), es ist keine Fortsetzung des Staates Österreich, bzw. der Österreichisch-Ungarischen Monarchie. Für Deutschösterreich ist der Staat Österreich Ausland, wenngleich nicht im Sinne eines räumlichen Nebeneinanders, sondern einer zeitlichen Aufeinanderfolge.

Als ein somit erst 1918 neu entstandener Staat hat Deutschösterreich ebenso wie etwa der gleichfalls neue Staat Tschechoslowakei den Ersten Weltkrieg weder verschuldet noch verursacht und verstand sich daher, anders als die auf der Seite der Siegermächte in den Krieg eingetretene Tschechoslowakei, als neutraler Staat.

Anders Ungarn: Es betont bewusst die Kontinuität, versteht sich als – vorübergehend durch Siegerdiktat im Vertrag von Trianon – verkleinertes „Transleithanien” und kehrt 1920 wieder zur Staatsform der Monarchie zurück.7

Nur drei der sogenannten „Nachfolgestaaten” hatten vor 1918 in ihrem vollen Gebietsumfang Teil der Donaumonarchie ausgemacht: die Republik Österreich, die Tschechoslowakische Republik und Ungarn.

Sukzession- und Zedentstaaten des Staates Österreich waren: Österreich, Italien, Polen, Rumänien, der „SHS-Staat” und die Tschechoslowakei.

Sukzession- (Zessionar-) und Zedentstaaten des Staates Ungarn waren: Ungarn, Österreich, der Freistaat Fiume, Polen, Rumänien, Italien, der „SHS-Staat” und die Tschechoslowakei.

Bezüglich des zweiten Bereichs der Staatensukzession, der durch eine Konvention geregelt werden soll, hat die Völkerrechtskommission beschlossen, eine weitere Eingrenzung auf folgende Gegenstände vorzunehmen: Staatsvermögen,8 Staatsarchive und Staatsschulden.

Wenn ein Staat ein Gebiet erwirbt, so erwirbt er im Falle der Staatensukzession in der Regel gleichzeitig das Staatseigentum, welches auf diesem Gebiete gelegen ist. Aber welches Staatseigentum? Die Antwort: Das Eigentum jenes Staates, dem das Gebiet früher gehört hatte.9

Das wirtschaftliche Problem des Zerfalls und der Staatensukzession der Österreichisch-Ungarischen Monarchie waren die Verteilung der ehemaligen Aktiva und Passiva.

 

Tabelle 1.

DIE AUFTEILUNG VON ÖSTERREICH-UNGARNS TERRITORIUM
UND BEVÖLKERUNG AUF DIE SUKZESSIONSSTAATEN

Land

Fläche

%

Bevölkerung
in 1000

%

IM REICHSRAT VERTRETENE KÖNIGREICHE UND LÄNDER

300 004

 

28 572

 

  Republik Österreich

79 580

26,16

6 572

22,28

  Tschechoslowakei

77 834

25,91

9 843

34,30

  Rumänien

10 441

3,48

800

2,82

  Serbisch-Kroatisch-Slowenischer Staat

29 256

10,15

1 680

5,87

  Polen

80 390

26,77

8 352

29,30

  Italien

22 584

7,53

1 544

5,43

DIE LÄNDER DER HL. STEPHANSKRONE

324 411

 

20 886

 

  Trianonungarn

92 720

28,58

7 946

38,04

  Tschechoslowakei

62 937

19,40

3 576

17,12

  Rumänien

102 787

34,26

5 265

25,20

  Serbisch-Kroatisch-Slowenischer Staat

66 497

20,50

4 071

19,49

  Republik Österreich

5 055

1,56

392

1,87

  Freistaat Fiume

21

0,06

44

0,21

Quelle: Peter-Robert Berger: Der Donauraum im wirtschaftlichen Umbruch nach dem Ersten Weltkrieg. Währung und Finanzen in den Nachfolgestaaten Österreich, Ungarn und Tschecho-slowakei 1918–1929. Wien 1982. Bd. 1. S. 3.

 

Aber was passierte mit den ehemaligen Aktiva und Passiva der Österreichisch-Ungarischen Monarchie?

Beide Probleme sollten als Kardinalfrage der Staatensukzession untersucht werden.

Staatennachfolge bezieht sich einerseits auf das Territorium eines Staates, andererseits bildet auch – wie man sieht – die Verteilung des gemeinsamen Vermögens einen Schwerpunkt der Staatensukzession.

 

II. Aktiva

Fragen, die sich im Verlauf der Auflösung der früheren Österreichisch-Ungarischen Monarchie aus deren Gütergemeinschaft stellten:

I. Die wichtigsten Schwerpunkte bestehen auf dem Gebiet der Aktiva:

– Militärische bewegliche Geräte, während des Krieges errichtete Gebäuden, militärische Einrichtungen

– Militärische Mobilien

– Militärische Betriebe

– Mobilien und Immobilien der gemeinsamen Zivilbehörden

– Werte, die als Vermögen der Gesamtmonarchie galten.

II. Auf dem Gebiet der Passiva:

– Allgemeine Sätze der Staatsschulden

– Administrative Schulden des Staatshaushaltes im Inland und im Ausland

– Gebühren nach Urteilen, die beide Staaten belasteten.10

 

III. Weitere entscheidende Fragenkomplexe:

1. Liquidierung der gemeinsamen Vermögenswerte im Verhältnis zu den Zedentstaaten (Republik Österreich und Königreich Ungarn.)

2. Angelegenheiten der Durchsetzung der nach dem Allgemeinen Haager Abkommen gültig gebliebenen Verträge und sonstige Vereinbarungen;

3. Die Mitwirkung bei der Regelung privater Vorkriegs- und Altkronen schulden und Forderungen;

4. Sonstige zwischenstaatliche Liquidierungsangelegenheiten.11

5. Verschiedenes

 

1. Die Aufteilung des gemeinsamen Vermögens

A. Werte des österreichischen und ungarischen militärischen Besitzes in den Nachfolgestaaten

Die beiden Partner (Österreichische Republik und Königreich Ungarn) setzten sich zwischen dem 3. und 6. April 1923 in Budapest zusammen. An den Beratungen nahmen auch der ungarische Finanzminister Tibor Kállay bzw. Oberst Leo Berger teil. Berger bereitete auf den Kompensationsvorschlag des Finanzministers vom 26. April 1923 eine Schätzung über die früheren militärischen Werte vor. Aufgrund dieser Schätzung machte der österreichische Partner einen Vorschlag zur Gutschrift von etwa 400 Millionen Goldkronen zugunsten des Reparationskontos. Es ging dabei im Falle der Mobilien um Wertpapiere in der Höhe von 330 Millionen Goldkronen und der militärischen Immobilien im Wert von 68,3 Millionen Goldkronen (vgl. dazu die Tabellen 1 und 2).12

 

Tabelle 2.

WERT DES MOBILIARBESITZES DER EHEMALIGEN HEERES-ERWALTUNG
IN DEN NACHFOLGESTAATEN (in Goldkronen)

Land

auf ehemaligem

 

öst.

ung.

 

Staatsgebiet

Tschechoslowakei

1.367,572.804

547,507.762

Polen

1.767,492.776

Rumänien

30,267.920

800,608.227

Italien-Fiume

1.837,537.147

39,360.287

SHS-Staaten

928,126.891

1.488,636.663

insgesamt

auf ehemaliges österreichisches Staatsgebiet entfielen

5,931,033.538 GK

auf ehemaliges ungarisches Staatsgebiet entfielen

2,876.112.933 GK

zusammen

8,807.146.471 GK

Quelle: Österreichisches Staatsarchiv (Archiv der Republik) – Bundesministerium für Finanzen Dept. 17 Karton 98. Jahr(e) 1920–1925. Faszikel 79–II–A–I., Zl.: 43167 (40572)/1923.

 

Tabelle 3.

WERT DES IMMOBILIARBESITZES DER EHEMALIGEN HEERESVERWALTUNG
IN DEN NACHFOLGESTAATEN (in Goldkronen)

Land

auf ehemaligem Staatsgebiet

Kasernen, Kriegsbauten, Übungsplätze und sonstiger Grundbesitz

Festungen

Zusammen

Tschechoslowakei

öst.

174,400.361

174,400.361

 

ung.

31,964.543

32,974.851

64,939.394

Polen

öst.

108,572.901

184,196.261

292,769.162

 

ung

Rumänien

öst.

1,931.522

1,931.522

 

ung.

164,266.374

164,266.374

Italien

öst.

151,462.697

122,353.761

273,816.458

 

ung.

2,173.109

2,173.109

SHS-Staaten

öst.

45,603.106

52,871.314

98,474.420

 

ung.

51,412.135

26,628.920

78,041.055

insgesamt

auf ehemaliges österreichisches Staatsgebiet entfielen

841,391.923 GK

auf ehemaliges ungarisches Staatsgebiet entfielen

309,419.932 GK

zusammen

1,150,811.855 GK

Quelle: Ebenda.

B. Das gemeinsame Vermögen in den „neuen Staaten” (Republik Österreich und   Königreich Ungarn)

 

Hier ist neben einer Anzahl mehr oder weniger unbedeutender Angelegenheiten in Verhältnis zu den Zedent-Staaten vor allem das Schiedsgerichtsverfahren gegenüber Ungarn wegen seiner Ansprüche aus der früheren Gemeinsamkeit mit Österreich zu nennen.

Das österreichisch-ungarische Schiedsgericht mit dem Sitz in Lausanne wurde auf Grund des Artikels VI des sogenannten Burgenlandvergleiches vom 26. Februar 1923 (verlautbart im Bundesgesetzblatt Nr. 133 ex 1923) aufgestellt.

Der Burgenlandvergleich wurde zwischen Österreich und Ungarn vor einem internationalen Schiedsgerichte abgeschlossen, das sich auf Grund des Protokolls von Venedig vom 13. Oktober 1921 (verlautbart im Bundesgesetzblatt Nr. 138 ex 1922) konstituiert hatte.13

Am 15. September 1930 konstituierte sich in Lausanne auch formell das vollständige österreichisch-ungarische Schiedsgericht14, worüber neben den Schriften des Finanzministeriums auch die Dokumente des Militärliquidierungsamtes im Kriegsarchiv Zeugnis ablegen.15 Die wichtigsten Personalentscheidungen waren: Vorsitzender wurde Agostino Soldati,16 Mitglied des Schweizer Eidgenössischen Gerichtshofes. Neben ihm bekleidete Plinio Bolla die Funktion des Sekretärs. Dieser war gleichfalls Mitglied des Schweizerischen Eidgenössischen Gerichtshofes. Der Vertreter des österreichischen Partners war Viktor Kienböck,17 der des Ungarischen József Szterényi.18

Als Sitz des Schiedsgerichtes wurde Lausanne festgelegt. Der Vorsitzende konnte ihn aber – je nach Bedarf – auch anderswohin einberufen. Das Schiedsgericht war befugt, auch in allen Fragen Urteile zu fällen, die Artikel 6 des Burgenlandabkommens vom 26. Februar 1923 geregelt hatte. Die offiziellen Verhandlungssprachen waren Deutsch und Französisch. Eingaben in anderen Sprachen mussten beglaubigt werden.

Die ungarische Hauptklage konnte bis zum 31. Dezember 1930 eingereicht werden, der österreichische Partner musste darauf innerhalb von drei Monaten Antwort geben. Der Inhalt der Forderung wurde bestimmt. Gegen das Klagebegehren konnte Österreich innerhalb von zwei Monaten Einspruch erheben. Die Gerichtskosten hatten die beiden Parteien je zur Hälfte zu tragen.19

Insgesamt belaufen sich die Forderungen Ungarns auf ca. eine Milliarde Goldkronen.

Gegenüber diesen von Ungarn geltend gemachten Ansprüchen hat Österreich eine Widerklage überreicht.

Nach Konstituierung des Schiedsgerichts hat Ungarn eine Hauptklage20 und zwei Nebenklagen21 und Österreich eine Widerklage22 überreicht, über welche zahlreiche Schriftsätze mit vielen Hunderten Druckseiten gewechselt worden sind. Gegenstand der ungarischen Klagen war in der Hauptsache der von Ungarn behauptete, von Österreich bestrittene Miteigentumsanspruch23 Ungarns auf gewisse Vermögenschaften, insbesondere Hofvermögen,24 einschließlich der Museen, Hofbibliothek und sonstiger Sammlungen, Vermögenschaften des Auswärtigen Dienstes, bosnisch-herzegowinische Vermögenschaften und militärisches Vermögen. Während dieses eigentlichen Schiedsgerichtsverfahrens ist es mit Hilfe der Bemühungen des neutralen Präsidenten gelungen, zwischen den beiden Prozessparteien (Österreich und Ungarn) alle Klagepunkte bis auf einen in Form von Übereinkommen vergleichsweise zu regeln.

Nach der formellen Konstituierung reichte das Königreich Ungarn am 27. Dezember 1930 eine Hauptklage und zwei Nebenklagen beim österreichisch-ungarischen Schiedsgericht in Lausanne ein. In der Hauptklage wurden folgende Ansprüche auf Teile des früher gemeinsamen Vermögens gestellt:

1. aus den militärischen Immobilien ca. 71 Millionen Goldkronen,

2. a) aus den militärischen Mobilien 447 Millionen Kronen,

 b) aus den Werten der Briefmarken der Feldpost 90 Millionen Kronen,

3. aus den nichtmilitärischen Mobilien der gemeinsamen Administration mit einem Quotenanteil von 32,82 % 164.600 Goldkronen,

4. nach obiger Quote der entsprechende Anteil an dem Gebäude der Wiener Konsularakademie,

5. der quotenmäßige Anteil25 an dem ehemaligen Botschaftspalais in London (200.000 Goldkronen),

6. 50 % aus dem Hofvermögen (ca. 200 Millionen Goldkronen),

7. gleichfalls 50 % aus dem Fideikommiss-Vermögen des früheren Herrscherhauses im Wert von etwa 36 Millionen Goldkronen,

8. die Hälfte aus den Fideikommiss-Sammlungen als ungarischer Anteil des gemeinsamen geistigen Eigentums,

9. nach der genannten Quote der entsprechende Anteil an den Aktiva Bosnien-Herzegowinas in der Höhe von etwa 3,3 Millionen Dinar,

10. Quotenanteil von 36,4 % aus den Mobilien und Immobilien des Militärs und der Schadenersatzstiftungen auf dem Gebiet Österreichs und der Nachfolgestaaten.26

Gegen die ungarischen Klagen erhob die Republik Österreich am 18. April 1931 Einspruch und stellte Gegenforderungen. Die Punkte A, B, C beinhalteten den Schadenersatz betreffend das Burgenland, die Räterepublik und die rumänische Invasion. Unter Punkt D stand die Forderung nach dem Wert der von Ungarn entlehnten Landkarten samt 5 % Zinsen. In Punkt D b) forderte die österreichische Regierung eine Entscheidung in Sachen Kartenmaterial: Ungarn sollte dieses entweder bis zum 31. Dezember 1950 zurückerstatten oder dessen Wert Österreich bar auszahlen. Unter Punkt E wurde die Lieferung von Rohtabak mit 5 % Zinsen oder die Zahlung des Wertes gefordert. Unter Punkt F stand die Forderung auf eine Summe im Werte von 80 Millionen Goldgulden aus den Schulden der Österreichisch-Ungarischen Bank samt 5 % Zinsen. Unter Punkt G schließlich wurde die Forderung gestellt, Ungarn möge als Beitrag zu den gemeinsamen Renten 59,5 Millionen Kronen zahlen.27

Dieses Übereinkommen wurde teils unterfertigt und von den beiderseitigen Regierungen genehmigt, zum Teil nur paraphiert, während deren formelle Unterfertigung und Ratifizierung von Ungarn dem Zeitpunkte vorbehalten wurde, in dem über den letzten noch offenen Klagepunkt der ungarischen Regierung entweder durch gerichtliche Entscheidung oder Vergleich entschieden sein wird.

Dieser noch nicht bereinigte Klagepunkt betrifft die von Ungarn geforderte Abrechnung über das militärische Mobiliarvermögen. Aus diesem Titel hat Ungarn gegenüber Österreich einen Anspruch von rund 450 Millionen Goldkronen geltend gemacht.28

Die ungarischen Aufstellung (Einreichung29) war am 26. Juni 1935 fertig; in dieser veränderte die ungarische Seite ihre frühere Forderung (von ursprünglich 1 Mrd., dann von einer halben Mrd. Kronen) auf 447. 483. 817 Kronen. In der neuen Berechnung wurde Ungarn eine um 70 Millionen Kronen größere Summe, dem neuen Österreich dagegen eine um 35 Millionen geringere Summe zugeschrieben. Da der so entstandene Gesamtwert 3,619 Mrd. Kronen war, wurde Ungarn mit den 447. 483. 817 Kronen weniger zugesprochen, als wenn man den Quotenproportionen entsprechend vorgegangen wäre. Die Endbilanz der ungarischen Unterbreitung war folgende:30

 

Tabelle 4.

 

in Österreich

in Ungarn

Wert der Mobilien

2,660.557.894

851.255.717

Wert der Baracken

89,032.764

18,818.469

Summe

2,749.590.658

870,074.186

Gesamtsumme auf beiden Staatsgebieten

3,619,664.844

Quote (Ö. 63,6 %, U. 36,4 %)

2,302.106.841

1,317.558.003

Daher über dem Quotenanteil

+ 447,483.817

–447,483.817

Der Plussaldo Ungarns beträgt daher

447,483.817 Goldkronen

Quelle: ÖStA – AdR – BMfF – Dept. 17, Faszikel 79–II–A–2, Jahr(e) 1935 – Karton 105. Zl.: 74709/1935. Unterbreitung des Vertreters der königlich-ungarischen Regierung beim österreichisch-ungarischen Schiedsgericht, mit welcher er die im Beschlusse des hohen Schiedsgerichtes vom 16. April 1935 bezeichnete Detaillierung der militärischen Sachgüter vorlegt (Budapest, 26. Juni 1935.) S. 38.

 

Nach offizieller deutscher Auffassung war mit dem Anschluss der Staat Österreich als Völkerrechtssubjekt völlig untergegangen, und zwar überdies ohne Rechtsnachfolger. Das Deutsche Reich ist nicht kraft sogenannter Staatensukzession an die Stelle Österreichs getreten, es steht vielmehr zu dem untergegangenen Staat im Verhältnis der formellen Diskontinuität – sowie 1918 Deutschösterreich zum ehemaligen Staat Österreich.

Die ungarischen Gesandten in Berlin haben darum gebeten, die Vergleichsverhandlungen, bzw. das Schiedsgerichtsverfahren in Sachen der Auseinandersetzung über das früher gemeinsame österreichisch-ungarische Staatsvermögen fortzusetzen.

Ende Juli 1939 wurde von der ungarischen Regierung erklärt, da sie wegen des gemeinsamen Vermögens der früheren Österreichisch-Ungarischen Monarchie Ansprüche nicht mehr geltend machen wird und da auch die Ansprüche finanzieller Art als erloschen gelten, die auf Vereinbarungen der früheren österreichischen und der ungarischen Regierung beruhen, deren Erfüllung bis zur endgültigen Regelung aller Fragen des österreichisch-ungarischen Vermögens in der Schwebe gehalten wurde oder deren Erledigung bisher noch nicht erfolgt ist.31

Übereinkommen zwischen der Deutschen Reichsregierung und der königlich-ungarischen Regierung über die Erledigung aller sich auf die ehemalige österreichisch-ungarische Gemeinsamkeit beziehenden Fragen finanzieller Natur.

1. Das Königreich Ungarn verpflichtet sich, das in Wien am 15. IV. 1935 paraphierte Übereinkommen und das in Budapest am 1. X. 1935 paraphierte Übereinkommen in spätestens 4 Wochen zu ratifizieren.

2. Ungarn verzichtet auf Geltendmachung des Saldos aus der Abrechnung über die militärischen beweglichen Güter (unwiderruflich und endgültig).

3. Infolge der hier niedergelegten gegenseitigen Verzichte auf alle im Zuge der Liquidierung der ehemaligen österreichisch-ungarischen Gemeinsamkeit geltend gemachten finanziellen Ansprüche jeder Art erklären die beiden Regierungen einvernehmlich, dass alle Fragen finanzieller Natur aus diesem Titel als vollständig erledigt und bereinigt anzusehen sind, soweit eine Wiederholung derselben ausgeschlossen zu bleiben hat.32

Die originalen und unterschriebenen Dokumente habe ich bis heute noch nicht gefunden.

Am 9. Februar 1942 wurden die Akten und Druckschriften des ehemaligen österreichisch-ungarischen Schiedsgerichtes aus Berlin nach Wien übersendet, zur dauernden Aufbewahrung bestimmt mit der Auflage, sie der königlich-ungarischen Regierung auf Wunsch zugänglich zu machen.33

 

2. Angelegenheiten der Durchsetzung der nach dem Allgemeinen Haager Abkommen gültig gebliebenen Verträge und sonstigen Vereinbarungen

Hervorzuheben wären hier:

a. Wiedergutmachung der griechischen Neutralitätsschäden

Griechenland hatte auf Grund der Bestimmungen des § 4 der Anlage zu Artikel 249 und 250 des Staatsvertrages von Saint-Germain Ersatzansprüche gegenüber Österreich wegen der hellenischen Staatsangehörigen während der Zeit der Neutralität Griechenlands zugefügten Schäden geltend gemacht.

Mit dem zwischen Österreich und Griechenland am 27. Dezember 1929 abgeschlossenen Übereinkommen über die Erfüllung solcher Ansprüche hat sich die österreichische Regierung verpflichtet, in 7 Jahresraten 8 Millionen Goldfranken, zahlbar in US-Dollar zu zahlen.

Zu diesem Zwecke hat sie der griechischen Regierung 7 Schatzwechsel übergeben, deren Erster auf 385.900 Dollar (2 Millionen Goldfranken) lautete und am 15. I. 1931 fällig war, während die 6 anderen Schatzscheine zu je 192.950 Dollar (1 Millionen Goldfranken) jeweils am 15. I. der Jahre 1932 bis 1937 fällig waren.

b. Mitwirkung an der Durchsetzung der mit den Nachfolgestaaten abgeschlossenen Pensionsübereinkommen

Es handelt sich hierbei um das „Römische Pensions-Übereinkommen” von 6. April 1922, B. G. Bl. Nr. 170/1924, die Übereinkommen vom 30. November 1930 zwischen Österreich, Italien, Polen, Rumänien, Jugoslawien und der Tschechoslowakei über die im zuvor genannten Übereinkommen nicht geregelten Pensionen, die Pensionen der Länder, Gemeinden und Bezirke 3. G. Bl. Nr. 157/1930, und schließlich das Übereinkommen mit der Tschechoslowakei vom 3. Februar 1929 über die gegenseitige Ausgleichung von vorschussweise gezahlten Ruhe– und Versorgungsgenüssen und sonstigen Bezügen.34

c. Mitwirkung an der Durchsetzung der mit den Nachfolgestaaten abgeschlossenen Übereinkommen zur Durchsetzung der Artikel 266, letzter Absatz, und 273 des Staatsvertrages von Saint-Germain

Diese Übereinkommen betreffen die Aufteilung der altösterreichischen Stiftungen und Fonds sowie der altösterreichischen öffentlich-rechtlichen juristischen Personen und sonstigen Vereinigungen, die der Reichsstatthalterei im Einvernehmen mit dem Finanzministerium obliegen.

Es sind dies das Übereinkommen mit der Tschechoslowakei vom 7. Dezember 1925, das Übereinkommen mit Jugoslawien vom 26. November 1927, das Übereinkommen mit Italien vom 22. Dezember 1927 und das Übereinkommen mit Polen vom 24. Februar 1928.

d. Der Konflikt mit der tschechoslowakischen Regierung betreffend die Auslegung von Art. 208 über die Behandlung des Grundeigentums österreichischer Grenzgemeinden auf tschechoslowakischem Gebiet

Während nach der Rechtsprechung des österreichischen Obersten Gerichtshofes die tschechoslowakischen Grenzgemeinden ihr Grundeigentum auf österreichischem Gebiet behalten, enteignet die tschechoslowakische Regierung unter Hinweis auf die Bestimmungen des Art. 208, Abs. 7 des Staatsvertrages von Saint-Germain das Grundeigentum österreichischer Grenzgemeinden auf tschechoslowakischem Gebiet unentgeltlich. Die Angelegenheit, die bisher vom ehemaligen Bundeskanzleramt im Einvernehmen mit dem Finanzministerium ausgeführt worden ist, ist bis zur Verfassung des Entwurfes eines Retorsionsgesetzes gediehen.

 

3. Die Regelung privater Vorkriegs- und Altkronenschulden sowie Forderungen und die Liquidation österreichischen Vermögens im ehemals „feindlichen Ausland”

A. Österreichische Forderungen gegenüber Staaten, die dem Clearingverfahren nach dem Friedensvertrag beigetreten sind

1. Das Clearingverfahren, das sowohl die Vorkriegsschulden-Abrechnung nach Artikel 248 des Friedensvertrages als auch die Liquidation österreichischen Eigentums in England sozusagen abgeschlossen hatte, nach dem Großbritannien mit dem in Durchsetzung des Allgemeinen Haager Abkommens abgeschlossenen Übereinkommen vom 15. März 1930, B.G.Bl. Nr.320, erklärt hat, die noch nicht liquidierten österreichischen Aktiven freizugeben. Diese Freigaben sind bereits erfolgt und beliefen sich auf ca. 160.000 L; gegenwärtig beschränkt sich der Verkehr mit dem britischen Clearing Office auf allfällige Richtigstellungen und vereinzelte nachträgliche Abrechnungsfälle. Zu erwähnen ist, dass der bedeutende Aktivsaldo Österreichs aus der österreichisch-britischen Abrechnung (1,8 Millionen L), der sich vornehmlich daraus ergeben hatte, dass von der mit der britischen Note vom 27. August 1920, St. G. Bl. Nr. 478, gewährten Möglichkeit, direkte Vergleiche zwischen Gläubigern und Schuldner abzuschließen, reichlich Gebrauch gemacht worden war, von der britischen Regierung einbehalten worden ist.

2. Anders steht die Sache bei Frankreich. Dieses hat schon in dem österreichisch-französischen Übereinkommen vom 3. August 1920 B. G. Bl. Nr. 334 ex 1921, erklärt, einen allfälligen österreichischen Aktivsaldo aus dem Abrechnungs- und Liquidationsverfahren nicht auf dem Reparationskonto zurückzubehalten. Tatsächlich ergab sich gegenüber Frankreich ein bedeutender Aktivsaldo, allerdings hauptsächlich dadurch, dass gemäß dem zuvor erwähnten Übereinkommen die österreichischen Schulden zum großen Teile direkt bezahlt worden sind. Der größte Teil dieses Aktivsaldos ist Österreich im Laufe der Jahre in Form von Akontozahlungen freigegeben worden, doch ist noch ein Rest vorhanden, dessen Höhe vor Aufstellung der Schlussabrechnung nicht beziffert werden kann. Diese Schlussabrechnung und die darauffolgende Auszahlung des Schlusssaldos an Österreich setzt insbesondere die noch immer ausstehende Erledigung zahlreicher einzelner Sequesterabrechnungen seitens Frankreichs (nach Angabe des französischen Office noch 2–3 Tausend Fälle) voraus, deren beschleunigte Erledigung auf Grund eines zu erlassenden französischen Gesetzes vom französischen Office des biens et intérêts privés zuletzt im Herbste 1937 zugesagt worden ist. Die Korrespondenz mit dem französischen Office über Sequesterabrechnungen war bis in die letzte Zeit eine recht umfangreiche; doch stockt sie seitens des französischen Office seit dem Umbruch.

3. Als beendet kann das Clearingverfahren gegenüber Belgien bezeichnet werden; die belgische Regierung hat den österreichischen Aktivsaldo auf Grund des Abkommens vom 18. Jänner 1930, B.G.Bl. Nr. 200, Österreich aufgelöst. Immerhin ergibt sich auch hier in einzelnen Freigabeangelegenheiten mitunter die Notwendigkeit eines Briefwechsels mit dem belgischen Office.

4. Gleichfalls beendet ist das Clearingverfahren gegenüber Altitalien. Die Tätigkeit der gegenseitigen Prüfungs– und Ausgleichsämter ist durch das Abkommen vom 24. November 1930, B. G. Bl. Nr. 149 ex 1932, eingestellt worden. Der österreichische Aktivsaldo aus der österreichisch-italienischen Abrechnung ist von Italien einbehalten worden, doch hat es auf gewisse finanzielle Ansprüche aus anderen Rechtstiteln verzichtet. Die restliche Korrespondenz aus der Abrechnung mit dem italienischen Ufficio di Verifica e Compensazione ist von eher geringem Umfang.

5. Das Abrechnungs- und Liquidationsverfahren gegenüber Griechenland ist zu Ende; es wurde mit einem kleinen, bereits ausgezahlten Passivsaldo Österreichs abgeschlossen. Die Freigabe der nichtliquidierten österreichischen Aktiven durch die griechische Regierung stockt seit längerer Zeit; es handelt sich aber um keine großen Beträge.

 

B. Österreichische Forderungen gegenüber Staaten, die dem Clearingverfahren nicht beigetreten sind

1. Die Freigabe der österreichischen Aktiven durch Amerika ist noch im Gange; der weitaus größere Teil des Gegenwertes der österreichischen Vermögen (ca. 9 Millionen Dollar) ist schon freigegeben. Amerika führt diese Freigaben durch, weil die österreichischen Schulden durch die beschlagnahmten Gelder der österreichischen Regierung weitaus gedeckt waren. Wie viel noch freizugeben wäre, ist unbekannt, da nicht alle Parteien durch die österreichischen Behörden vertreten waren; unter den noch nicht freigegebenen Werten befinden sich die recht bedeutenden Aktiven der ehemaligen österreichisch-ungarischen Bank in Liquidation, von denen ein Teil dem österreichischen Bundesschatz zuzukommen hatte. Der schriftliche Verkehr mit dem Alien Property Bureau in Freigabesachen war bis zum Umbruch noch sehr rege. Ob die Freigaben nunmehr nach der Vereinigung mit dem Deutschen Reich fortgesetzt werden, ist zweifelhaft; jedenfalls ist seither seitens der Vereinigten Staaten keine Korrespondenz eingelangt.

2. Bei den übrigen Nichtclearingstaaten ist die Liquidation des österreichischen Eigentumes mit der später erwähnten Ausnahme hinsichtlich Rumäniens beendet; Canada und Siam haben den Erlös nach Befriedigung der Ansprüche ihrer Staatsangehörigen gegen Österreicher freigegeben, Südafrika hat die österreichischen Staatsangehörigen für die beschlagnahmten Vermögenschaften mit Staatbonds befriedigt, Serbien, Portugal und Rumänien haben den Liquidationsrest einbehalten.

Gegen Rumänien besteht noch eine finanziell nicht unbedeutende Meinungsverschiedenheit über die Auslegung des Art. V des Allgemeinen Haager Abkommens, wonach am Tage der Unterzeichnung dieses Abkommens noch nicht liquide oder liquidierte österreichische Güter, Rechte und Interessen nicht mehr einbehalten werden dürfen. Rumänien sieht nämlich alle gemäß Artikel 249 des Friedensvertrages sequestrierten Forderungen für liquid an und verweigert daher die Freigabe der zwar sequestrierten, aber am 20. I. 1930 noch nicht eingezogenen Bankguthaben und Forderungen, sowie auch den Erlös der vor diesem Tage fälligen Wertpapierkupons.35

 

C. Regelung der Altkronenverbindlichkeiten zwischen Österreichern und Neuitalienern

Zur Regelung der zwischen Angehörigen Österreichs und Angehörigen der Italien übertragenen Gebiete des alten Kaiserreichs Österreich bestehenden privaten Altkronenforderungen und Schulden wurde zwischen Österreich und Italien am 6. IV. 1922 in Rom ein Übereinkommen geschlossen, das im Bundesgesetzblatt 160 vom Jahre 1924 kundgemacht wurde.

Der Abschluss und die Durchführung dieses Übereinkommens lag insbesondere im Interesse Österreichs, da es Österreich durch dieses Übereinkommen ermöglicht wurde, den Umrechnungsschlüssel für die Schulden seiner Angehörigen an Gläubiger in den an Italien abgetretenen Gebieten statt wie im Friedensvertrag vorgesehen, mit Lire 56,8 für 100 Altkronen, nach eigenem Ermessen festzusetzen; die Festsetzung dieses Umrechnungsschlüssels erfolgte durch Bundesgesetz vom 17. III. 1926, B. G. Bl. Nr. 66, mit 1 Groschen für 1 Altkrone, bzw. mit 2 Groschen, wenn die Zahlung nach dem 30. VI. 1926 geleistet wurde. Hervorzuheben ist, dass die Zahlung eines Saldos in diesem Clearing entfällt; die österreichischen Gläubiger werden nur aus den von den österreichischen Schuldnern geleisteten Zahlungen befriedigt. Dasselbe geschieht in Italien. Eine Geldbewegung über die Grenze findet nicht statt. Die Durchführung des Übereinkommens oblag den beiderseitigen Abrechnungsämtern: in Italien dem Ufficio Italiano de Verifica e Compensazione in Triest, jetzt in Rom, und in Österreich dem Abrechnungsamt in Wien, welches im Februar 1935 abgeschafft wurde und als Liquidationsstelle ins Finanzministerium eingegangen ist.

 

D. Regelung der Altkronenverbindlichkeiten zwischen Österreichern und der Tschechoslowakei

Eine ähnliche Regelung wie jene der österreichisch-neuitalienischen Altkronenverbindlichkeiten wurde auch für die österreichisch-tschechoslowakischen Altkronenverbindlichkeiten getroffen und zwar durch das österreichisch- tschechoslowakische Übereinkommen vom 18. Juni 1924, B.G. Bl. Nr. 92 ex 1926, dessen Bestimmungen durch ein Zusatzprotokoll vom gleichen Tage und zwei weitere Zusatzprotokolle vom 17. September 1926, B. G. Bl. Nr. 49 ex 1927, und vom 27. November 1928, B. G. Bl. Nr. 285 ex 1929 ergänzt worden sind. Die österreichische Abrechnungsstelle, gegenwärtig das Ministerium für Finanzen, Liquidierung des Abrechnungsamtes, stellt im Einvernehmen mit der tschechoslowakischen Abrechnungsstelle den Bestand der Verbindlichkeit und die Anwendbarkeit des genannten Übereinkommens allenfalls nach Durchführung des Prozessverfahrens vor dem österreichisch-tschechoslowakischen Schiedsgericht für Altkronenverbindlichkeiten fest, worauf der österreichische Schuldner die Schuld auf ein Konto der tschechoslowakischen Abrechnungsanstalt beim Österreichischen Postsparkassenamt, der tschechoslowakische Schuldner seine Schuld an die Prager Abrechnungsstelle einzahlt.

 

4. Sonstige Liquidierungsangelegenheiten

a. Enteignung von Konopischt und Chlumec

Die beiden Söhne des Erzherzogs Franz Ferdinand aus seiner morganatischen Ehe mit der Herzogin von Hohenberg, Max und Ernst Hohenberg, hatten die in der Tschechoslowakei gelegenen Güter Konopischt und Clumec als freies Privateigentum besessen. Durch das tschechoslowakische Gesetz vom 12. August 1921 (Sammlung Nr. 354), betreffend die Übernahme des nach den Friedensverträgen dem tschechoslowakischen Staate zugefallenen Gutes und Eigentums, wurde dieser Besitz entschädigungslos enteignet.

b. Ansprüche aus der tschechoslowakischen Agrarreform

Eine Anzahl von Großgrundbesitzern österreichischer Staatsangehörigkeit ist in der Tschechoslowakei von der Agrarreform betroffen worden, die bekanntlich den Eigentümern nur einen geringen Teil des Wertes als Entschädigung bot. Eine Klage vor dem gemischten Schiedsgerichtshof ist nicht erhoben worden, weil ein solcher Schiedsgerichtshof im Verhältnis zwischen Österreich und der Tschechoslowakei mangels Zuständigkeit überhaupt nicht geschaffen worden ist. Insbesondere fehlt im Artikel 267 des Staatsvertrages von Saint-Germain eine Zuständigkeitsbestimmung, wie sie für dergleichen Ansprüche beispielsweise im Artikel 250, Absatz 3, des Friedensvertrages von Trianon enthalten ist. Zwischenstaatlich sind demnach sogenannte Agrarfälle zwischen Österreich und der Tschechoslowakei nicht anhängig.

c. Nachkriegsforderungen

Anlässlich der Unterzeichnung des Haager Abkommens im Jänner 1930 hat Außenminister Beneš den mündlichen Vorbehalt gemacht, dass gegenseitige Forderungen zwischen Österreich und der Tschechoslowakei, die sich nicht auf den Friedensvertrag gründen, sondern in den ersten Jahren nach dem Zusammenbruch entstanden sind, nicht unter den Verzicht des Haager Abkommens fallen. Dieser Vorbehalt, der eigentlich nur etwas Selbstverständliches enthält, wurde seitens des damaligen Bundeskanzlers Schober gleichfalls mündlich zur Kenntnis genommen. In der darauf folgenden Zeit hat die tschechoslowakische Regierung den Versuch, diese sogenannten Nachkriegsforderungen, unter welche sie aber fälschlicherweise hauptsächlich Forderungen aus den Friedensverträgen aufgenommen hatte, geltend zu machen, rundweg abgelehnt und ihrerseits gleichfalls die Geltendmachung von Nachkriegsforderungen angekündigt. Die Angelegenheit ruht bereits seit einigen Jahren, wohl hauptsächlich aus dem Grunde, dass keiner der beiden Teile weiß, ob nicht die gegnerischen Forderungen seine eigenen Ansprüche übersteigen.36

 

5. Verschiedenes

A. Belgien stellte die Forderung an Österreich in Bezug auf das Triptychon von St. Adalbert (berühmtes Werk von Rubens), das im Jahr 1777 nach Wien gebracht wurde. Belgien machte außerdem eine andere Forderung bezüglich des Eigentums am Schatz des Ordens des goldenen Vlieses geltend. Die Sammlung wurde im Jahr 1794 nach Wien geliefert. 1. Einführung. 2. Statut des Ordens. 3. Geschichte des Ordens. 4. Charakter des Ordens. 5. Besitz des Ordens. 6. Konklusion des Komitees.37

B. Die Tschechoslowakei beanspruchte von Österreich verschiedene Kunstgegenstände in Wien. Die beiden Dokumente wurden als juristische Unterlagen bei den Verhandlungen zwischen Ungarn und Österreich vom 10. bis 15. Mai 1928 in Lugano benutzt. Die Dokumente wurden am 2. Mai 1928 von der österreichischen Botschaft in Paris nach Wien gesandt. Einführung. Schwerpunkt, Gegenstände der Forderung und Historisches Resümee. Entwicklung der Sammlung in Wien. Diskussion. Argumente. Das dreiköpfige juristische Komitee hat keinen national – und verfassungsrechtlichen Beweis auf dem tschechischen Gebiet und in den Texten der Friedensverträge gefunden, der den tschechoslowakischen Anspruch in Bezug auf das Eigentum der Kunstgegenstände in Wien gerechtfertigt hätte.38

C. Auflösung und Verteilung des Vermögens der Österreichisch-Ungarischen Bank

Die Regelung der gemeinsamen Angelegenheiten erhielt durch die Liquidation der Österreichisch-Ungarischen Bank aus der Zeit der Staatengemeinschaft (Finanzgemeinschaft) eine eigene Nuance. Der grundsätzliche Unterschied zu den anderen österreichisch-ungarischen Vermögensverhandlungen bestand darin, dass diesbezügliche Verhandlungen auch mit den Nachfolgestaaten geführt wurden, d.h. Österreich und Ungarn waren nicht die einzigen Verhandlungspartner, sondern auch die neuen Staaten beteiligten sich daran. Vielfach wurde diese Bank gar nicht als staatliche Institution betrachtet.

Dennoch legten die zwei Partner in der Schätzung und Aufteilung der Schulden aus der Vorkriegszeit ähnliche Auffassungen an den Tag, doch mussten auch die neuen Staaten ihren Anteil an der Rückzahlung der gedeckten und ungedeckten Schulden Österreichs und Ungarns auf sich nehmen. Die neuen Staaten strebten die möglichst baldige Errichtung von unabhängigen Nationalbanken an, wozu sie von den Aktivaanteilen aus der früheren Österreichisch-Ungarischen Bank beanspruchten, von den Passiva jedoch nicht unbedingt belastet werden wollten.

In den Liquidationsverhandlungen beharrte die österreichische Seite auf dem Territorialitätsprinzip, d. h. die Bank wurde nicht als staatliche Institution, sondern als Aktiengesellschaft betrachtet. Betreffend die Liquidation des Vermögens der Österreichisch-Ungarischen Bank begannen die Verhandlungen zwischen den Nachfolgestaaten im August 1920 und konnten am 14. August 1922 mit dem Wiener Abkommen zum Abschluss gebracht werden. Die wichtigste Frage bestand in der Vereinbarung über den Schlüssel, der nach der Bevölkerungszahl und der Anzahl der vor dem 27. Oktober 1918 eingezogenen bzw. eingetauschten Banknoten errechnet wurde.39

 

III. Passiva

Die zweite große Kardinalfrage war die Verteilung der ehemaligen Passiva der Österreichisch-Ungarischen Monarchie.

Der Ausbau einer entsprechenden Infrastruktur, welche die moderne wirtschaftliche und industrielle Entwicklung bedingte, verschlang immense Summen, die zum bedeutenden Teil aus Auslandskrediten beschafft werden mussten. Die Schulden der Österreichisch-Ungarischen Monarchie ergaben sich einerseits aus den wachsenden Ausgaben für die Infrastruktur, anderseits aus der Finanzierung des Weltkrieges.

Artikel 186 des Friedensvertrages von Trianon, bzw. Artikel 203 des Friedensvertrages von Saint-Germain betrafen Verfügungen über die anteilsmäßige Übernahme der Schulden der Vorkriegszeit durch die Nachfolgestaaten (diese bezogen sich auch auf das neue Österreich und Ungarn). Nach diesen Bestimmungen hatte jeder Staat jenen Anteil der früheren Staatsschulden zu übernehmen, den die Reparationskommission mit Berücksichtigung der Kapazität bestimmter Erwerbszweige bzw. der finanziellen Mittelwerte der Jahre 1910, 1912 und 1913 festlegte. Die obigen Verfügungen fanden sowohl auf die gedeckten, als auch auf die ungedeckten Schulden Anwendung, wobei der Stand vom 28. Juni 1914 bei der Feststellung der Schuldenhöhe als ausschlaggebend angenommen wurde.40

Aufgrund dieser Richtlinien setzte die Reparationskommission die Höhe der gedeckten österreichischen Schulden mit 2,250 Millionen Kronen (der jährliche Mittelwert war 36 Millionen Kronen) fest. Im Falle Ungarns belief sich diese Summe auf 400 Millionen Kronen (jährlicher Mittelwert 2,6 Millionen Kronen).41

Die ungedeckten Schulden Österreichs wurden mit 7,767,835.764, jene Ungarns mit 6,741,322.674 Kronen festgesetzt. Die hauptsächlich nach Steuerkriterien der Kapazität einzelner Erwerbszweige bestimmten österreichischen und ungarischen Anteile zeigen folgendes Bild:42

 

Tabelle 5

PROZENTUELLE VERTEILUNG DER STAATSSCHULDEN AN DIE NACHFOLGESTAATEN DER ÖSTERREICHISCH-UNGARISCHEN MONARCHIE

Österreich

%

Ungarn

%

Österreich

36,827

Ungarn

49,629

Italien

4,087

Rumänien

23,659

Polen

13,733

Österreich

1,716

Rumänien

1,610

Tschechoslowakei

17,384

Südslawisches Königreich

2,043

Südslawisches Königreich

6,800

Tschechoslowakei

41,700

Stadt Fiume/Rijeka

0,812

Zusammen

100,000

Zusammen

100,000

Quelle: Reparation Commission VII Distribution of the pre-war Austrian and Hungarian debt. 17–19.

 

Zu den gemeinsamen Schulden Österreichs und Ungarns wurden die schon früher entstandenen Schulden zweier Eisenbahnlinien, nämlich der Ungarisch-Galizischen, bzw. der Österreichisch-Ungarischen Staatsbahnen, gerechnet. Der ungarische Anteil an den Schulden der Ungarisch-Galizischen Eisenbahn betrug lediglich 0,0439 %; die Hauptlast entfiel auf Polen, während Österreich daran überhaupt nicht beteiligt war. Der Anteil Ungarns an den Schulden der Österreichisch-Ungarischen Staatsbahnen lag bei 11,602 %, jener Österreichs bei 10,539 %; den größten Anteil hatte mit 62,808 % die Tschechoslowakei zu tragen.43

Die Liquidation der früheren Zentralbehörden wurde von drei Organisationen durchgeführt: 1. von der Botschafterkonferenz, 2. vom Internationalen Liquidationsausschuss, 3. von einem Kollegium, das mit der Liquidation der Zentralbehörden beauftragt wurde. Im letztgenannten Gremium waren die Nachfolgestaaten vertreten. Dieses Kollegium befasste sich mit der Liquidation des früheren Ministeriums des Äußern, des Kriegsministeriums sowie des gemeinsamen Finanzministeriums, bzw. des Obersten Rechnungshofes.44

In der Botschafterkonferenz ließen sich Deutsch-Österreich, Italien, Polen, Rumänien, der südslawische Staat, die Tschechoslowakei, die Ukraine und Ungarn vertreten. Das Amt des Vorsitzenden wurde in der Reihenfolge des französischen Alphabetes ausgeübt.

Das international beauftragte Kollegium war eine Organisation des Internationalen Liquidationsausschusses und hatte eine internationale Rechtsstellung. Sein Ziel war die Realisierung der Liquidation, seine Aufgabe die Feststellung der gemeinsamen Aktiva und Passiva, zugleich die Rechtsberatung in damals noch offenen Fragen.45

Der internationale Liquidationsausschuss verabschiedete in seiner dritten Sitzung am 30. Jänner 1919 ein Reskript, in welchem die Richtlinien für die Feststellung der früheren Aktiva und Passiva festgesetzt waren.46

Vom 5.–11. September 1922 wurden die Verhandlungen über die Schulden der früheren Österreichisch-Ungarischen Eisenbahnen (STEG) geführt. Hier waren das Königreich Ungarn, die Tschechoslowakei, das Südslawische Königreich und Österreich vertreten, Rumänien nicht. Es wurde zwischen zwei Schuldengruppen unterschieden: Österreich, dessen Nachfolgestaaten bzw. die Tschechoslowakei einerseits, das Königreich Ungarn und dessen Nachfolgestaaten andererseits. Erstere hatten Schulden in der Höhe von 19,392.000 Franc und 3,763.000 Mark, letztere von 14,042.700 Franc. Der Oberkommissar berechnete die Aufteilung der Verschuldung zwischen Österreich und seinen Nachfolgestaaten nach Kilometervolumen; anteilsmäßig entfielen auf Österreich 20,023 %, auf die Tschechoslowakei 70,977 %. Die Verteilung zwischen Ungarn und den Nachfolgestaaten zeigt folgendes Bild:47

 

Tabelle 6

DIE VERTEILUNG DER SCHULDEN DER NACHFOLGESTAATEN
DER FRÜHEREN ÖSTERREICHISCH-UNGARISCHEN EISENBAHNEN (STEG) %

Königreich Ungarn

23,168

Tschechoslowakei

43,731

Südslawisches Königreich

8,000

Rumänien

25,101

Quelle: Reparation Commission VII Distribution of the pre-war Austrian and Hungarian debt. 48.

 

Zweifelsohne ist die Lösung des Problems der Staatensukzession (der Aufteilung des Staatsvermögens) der Österreichisch-Ungarischen Monarchie beispielhaft und einzigartig in der Geschichte.

Ich bin nicht nur überzeugt, dass meine zukünftigen Forschungen weitere umfangreiche Details zu diesem Themenbereich zu Tage bringen werden, sondern es steht für mich auch die brisante Aktualität dieser Fragestellungen außer Zweifel.

 

Anmerkungen

1

Die Forschungsarbeiten zur Fertigstellung des vorliegenden Aufsatzes wurden im Rahmen des János Bolyai-Stipendiums von der Ungarischen Akademie der Wissenschaften, von dem Fonds zur Förderung der wissenschaftlichen Forschung, Wien, Programm Nr. P 13699-OEK, vom Collegium Hungaricum, Wien und vom OTKA, Budapest, Programm Nr. 29062 unterstützt.

2

Das Recht der Staatensukzession kann eine Typisierung in Dismembration (Aufteilung in mehrere Staaten bei Untergang des alten Staates), Fusion (Aufnahme in einen anderen oder neu entstehenden Staat bei Untergang des alten Staates), Sezession (Abtrennung eines Teils des alten Staates), Zession (Abtretung eines Teils des alten Staates) sowie alle Konstellationen, in denen in irgendeiner Weise eine „Inkorporation” von Staatsgebiet stattfindet.

3

Brauneder, Wilhelm: Österreichische Verfassungsgeschichte. 7. Auflage. Wien, 1998. S. 168–169.

4

Kimminich, Otto: Einführung in das Völkerrecht. 6. Auflage. Tübingen und Basel, 1997. S. 135.

5

Ebda S. 145.

6

Ebda S. 146.

7

Vgl. Brauneder: S. 189–190

8

Staatsvermögen = öffentliches Vermögen

Staatsvermögen kann unterteilt werden in hoheitliches Vermögen (domaine public; z.B. öffentliche Straßen und Gebäude) und in Fiskalvermögen (domaine privé; z.B. Staatsforste, Kulturgüter).

9

Vgl. Haselsteiner, Horst–Szávai, Ferenc: Dokumente des Österreichisch-Ungarischen Schiedsgerichtes von Lausanne. Frankfurt am Main, 2001. Einleitung.

10

Österreichisches Staatsarchiv – Archiv der Republik – Bundesministerium für Finanzen (im weiteren ÖStA-AdR-BMfF, Dept. 17, Karton 98. Allgemeines Jahr(e) 1920–1925 Faszikel 79–V–A–1, Zl.: 43993–19/25. ÖStA-AdR-BMfF, Dept. 17, Karton 98. Allgemeines Jahr(e) 1920–1925 Faszikel 79-V-A-1 Zl.: 43993–1925.

11

ÖStA-AdR-BMfF, Dept. 17, Jahr(e) 1933-1944. Karton 96. Zl.: 12431/1939.

12

ÖStA-AdR-BMfF, Dept. 17, Karton 98. Jahr(e) 1920–1925. Faszikel 79–II–A–I., Zl.: 43167 (40572)/1923.

13

Szávai, Ferenc: Az Osztrák–Magyar Monarchia közös vagyona. [Das gemeinsame Vermögen der Österreichisch-Ungarischen Monarchie], Pécs 1999.

14

Schiedsgericht, im Privatrecht ein kraft Vereinbarung anstelle der staatlichen Gerichte zur Entscheidung eines Rechtsstreits berufenes privates Gericht, das im schiedsrichterlichen Verfahren durch Schiedsspruch entscheidet. Es besteht in der Regel aus einem oder drei von den Parteien gewählten bzw. ernannten Schiedsrichtern.

Aus mehreren Personen bestehendes Gremium, das einen Streit entscheidet. Zwischen Österreich und Ungarn wurde im Jahr 1907 zum ersten Mal ein Schiedsgericht geschaffen, das die Meinungsverschiedenheiten über die Auslegung oder Anwendung des Zoll– und Handelsbündnisses durch Schiedsspruch erledigen sollte.

15

Kriegsarchiv, Liquidierendes Kriegsministerium (im weiteren KA – LKM), Militärliquidierungsamt (im weiteren MLA), – 1930, Präs., Zl. 1230, Zl. 1426, Zl. 1558. Österreichisch-Ungarisches Schiedsgericht – Konstituierung.

16

Agostino Soldati (1857–1938), war 1882–1883 Lyzeumsrektor des Kantons Lugano; 1883–1891 Großrat (bzw. dessen Präsident 1884, 1889); 1891–1892 Verfassungsrat; 1889–1892 Ständerat; 1890–1892 Staatsrat (1891 dessen Präsident), ab 1892 Mitglied, 1906 Präsident des Bundesgerichtes, 1923 Präsident der internationalen Schiedsgerichtshöfe für die Liquidierung der Kriegsschäden zwischen Italien und den Zentralmächten; 1923 Mitglied des belgischen Instituts für vergleichendes Recht 1923. Von 1930 bis zu seinem Tod Präsident des internationalen Österreichisch-Ungarischen Schiedsgerichtes.

17

Viktor Kienböck (Wien, 1873–1956), sein Vater stammte aus einer Bauernfamilie in Stockerau, er studierte später Jus. Seine wichtigeren Funktionen: Finanzminister und Sanierungskommissar des österreichischen Staatshaushaltes (1922–1924), Abgeordneter zum Nationalrat (1924–1926; 1929–1932), Finanzminister (1926–1929), Präsident der Österreichischen Nationalbank (1932–1938), zugleich Mitglied des Ständerates, ab 25. Juni 1945 Konsulent, dann ab 10. März 1952 bis zu seinem Tod Vizepräsident der Österreichischen Nationalbank.

18

József Szterényi (Lengyeltóti, Komitat Somogy, 6. November 1861–1941), sein Vater, Albert Stein, war Rabbiner in seinem Geburtsort, später in Újpest. Sein Großvater mütterlicherseits war der berühmte Oberrabbiner Fassel Hirsch. Sein Vater ließ seinen Namen später auf Szterényi magyarisieren. In der Regierungszeit Mihály Károlyis war er interniert. Tätigkeitsfeld: Sozialpolitik (Gesetze, Verordnungen), Kinderarbeit, Frauenarbeit, Probleme der landwirtschaftlichen Arbeiter und der Bergarbeiter, Industrieinspektoren, Industrieförderung, Unterricht auf dem Gebiet von Gewerbe und Handel; fünf Jahre hindurch Delegierter im Völkerbund.

19

ÖStA-AdR-BMfF, Dep.17, Faszikel 79–I–A, Karton 92, Zl. 66104/1930. Prozessordnung des österreichisch-ungarischen Schiedsgerichtes.

20

Als Hauptklagen werden diejenigen bereits anhängigen Klagen bezeichnet, die in unmittelbarem prozessualem Zusammenhang mit später eingebrachten Klagen stehen. Wegen der zeitlichen Priorität der Hauptklage wird diese manchmal auch als Vorklage bezeichnet. Als Beispiele gelten die Widerklage des Beklagten im Zivilprozess sowie die Ergänzungsklage des Klägers nach dem Ehegesetz.

21

Die Nebenklage ermöglicht bei bestimmten Straftaten dem Verletzten, sein Interesse an der Ahndung der Tat neben (aber unabhängig von) der Staatsanwaltschaft zu verfolgen, wobei nur einer als besonders schutzwürdig anerkannten Gruppe von Verletzen diese eigenständige Beteiligung am Verfahren erlangen (Genugtuungsfunktion der Nebenklage). Im heutigen österreichischen Strafprozess ist dies in best. Fällen der Ehrenbeleidigung (gegen Beamte und Seelsorger während Ausübung ihres Amtes/Dienstes bzw. bei Misshandlung oder Drohung oder die Menschenwürde verletzende Beschimpfung div. Staatsorgane und Behörden) vorgesehen. Der Beleidigte erlangt durch die Nebenklage bloß die Stellung eines Privatanklägers, jedoch ohne dessen Kostenrisiko. Allein hat der Beleidigte jedenfalls keine Befugnis, die Angelegenheit vor Gericht zu bringen. Sie ist somit keine Privatanklage.

22

Widerklage = die selbständige Klage des Beklagten als Widerkläger gegen den Kläger (Widerbeklagten) eines bereits anhängigen Rechtsstreits, dessen Verhandlung noch nicht geschlossen ist, zur Durchsetzung eines im engen Sachzusammenhang mit der anhängigen Klage stehenden Streitgegenstandes.

Es kommt damit zur Parteienumkehr. Der enge Sachzusammenhang kann entweder aus dem gleichen Tatsachenkomplex oder aus der gleichen Rechtsnorm abgeleitet werden (Konnexität), oder aber zur Aufrechnung geeignet sein (Kompensabilität) oder auf Feststellung eines im Lauf des Verfahrens streitig gewordenen Rechtsverhältnisses oder Rechts gerichtet sein, von dem die Klage abhängt (Präjudizalität) [§ 96 Jurisdiktionsnorm].

23

Miteigentum = gemeinsames Eigentum mehrerer Personen an einer (ungeteilten) Sache. Das Eigentum ist nach heutiger Auffassung zwischen den einzelnen Miteigentümern nach Bruchteilen bzw. Quoten geteilt. Dem einzelnen Miteigentümer gehört kein realer Teil der Sache, der Miteigentumsanteil bezieht sich immer auf die ganze Sache. Grundsatz: Geteilt ist das Recht, nicht die Sache.

24

Szávai, Ferenc: A Habsburg-Lotharingiai Ház vagyona az első világháború után. [Vermögen des Hauses Habsburg-Lothringen nach dem Ersten Weltkrieg.]. In.: Magyarország a nagyhatalmak erőterében. Tanulmányok Ormos Mária 70. születésnapjára. Pécs, 2000.S. 581–595.

25

Unter der Quote wird jener in Prozenten ausgedrückte Beitrag verstanden, welchen die im Reichsrate vertretenen Königreiche und Länder und die Länder der ungarischen Krone zur Deckung des Aufwandes für die beiden Staatsgebiete der Monarchie gemeinsamen Angelegenheiten zu leisten haben. Das Verhältnis, in welchem diese Beiträge zueinander stehen, heißt Quote oder Beitragsverhältnis.

Der quotenmäßige Anteil Ungarns an den erwähnten gemeinsamen Ausgaben war vom Zeitpunkte des Ausgleiches bis zum Zusammenbruch:

 

1868–1871                       30,00 %

1872                                 30,28 %

1873–1899                      31,40 %

1900–1907                      34,4 %

1907–1918                      36,4 %.

 

Zwecks Feststellung des Ausmaßes der Quote hatten die Parlamente beider Staaten, im Sinne der Bestimmungen des Ausgleiches, von Zeit zu Zeit gesonderte Ausschüsse zu beschicken, welche ihre Anträge ihren eigenen Parlamenten vorlegten.

26

ÖStA-AdR-BMfF, Dept. 17, Faszikel 79-I-A, Karton 96, Zl. 548656/1938, S. 3–4.

27

Ebda., S. 4–6.

28

Szávai, Ferenc: Das Schicksal des militärischen Vermögens der Österreichisch-Ungarischen Monarchie. Unter Veröffentlichung im Jahr 2001. Im Jahrbuch des Historischen Instituts in Wien.

29

Unterbreitung steht im völkerrechtlichen Sprachgebrauch hauptsächlich für Vorlage bzw. Einreichung eines Schriftstückes, einer Klage oder eines Ansuchens (o.ä.). Beispiel: Die „Unterbreitung” einer Streitigkeit an den Internationalen Gerichtshof nach dem Berner Übereinkommen zum Schutz von Werken der Literatur und Kunst vom 9. September 1886 idgF.

30

ÖStA– AdR-BMfF, Dept. 17, Frieden. Faszikel. 79-II-A-2 Jahr(e) 1935, Karton 105, Zl.: 74709/1935. Unterbreitung des Vertreters der königlich-ungarischen Regierung beim österreichisch-ungarischen Schiedsgericht mit welcher er die im Beschlusse des hohen Schiedsgerichtes vom 16. April 1935 bezeichnete Detaillierung der militärischen Sachgüter vorlegt. S. 38.

31

Szávai, Ferenc: A lausanne-i osztrák–magyar döntõbíróság mûködése. [Die Tätigkeit des österreichisch-ungarischen Schiedsgerichtes in Lausanne]. In: A hosszú tizenkilencedik és a rövid huszadik század. Tanulmányok Pölöskei Ferenc köszöntésére. Budapest, 2000. S. 531–546.

32

Vgl. Szávai, Ferenc: Az Osztrák–Magyar Monarchia közös vagyona. [Das gemeinsame Vermögen der Österreichisch-Ungarischen Monarchie]. Pécs, 1996.

33

ÖStA-AdR-BMfF – Dept 17, 426/1942, ÖStA-AdR-NPA (Neues Politisches Archiv). 443/1942. Politisches Archiv des Auswärtigen Amtes – Bonn – Rechtsabteilung (R VII), Rechtsakten 8, Band 2. Zl.: 53584/1942.

34

Vgl. Anmerkung 11.

35

Ebda

36

Ebda

37

Commission des Réparations, Annexe No. 1141 Revendications de la Belgique

concernant le Triptique de Saint Ildephonse et le Trésor de l’ Ordre de la Toison d’ Or, Rapport du Comité des Trois Juristes Annex 1141, Belgian claims to the Triptych of Saint Ildephonse and the Treasure of the Order of the Golden Fleece, Raport of the Committee of Three Jurists (21. Oktober 1921).

38

Commission des Réparations, Annexe No. 1151 Article 195 du Traité de Saint-Germain, Revendications Tchéco-Slovaque, Rapport du Comité des Trois Juristes (23. August 1922).

39

Pogány, Ágnes: Az Osztrák–Magyar Bank felszámolása [Die Liquidation der Österreichisch-Ungarischen Bank]. In: Aetas 4/1992, S. 19–31.

40

Halmosy, Dénes: Nemzetközi szerződések 1918–1945 [Internationale Verträge 1918– 1945]. Budapest 1966, S. 18–119.

41

ÖStA-AdR–BMfF, Dept. 17, Karton 142 Reparation Zl. 85134/1929. Reparation Commission VII Distribution of the pre-war Austrian and Hungarian debt. S. 11–12.

42

Ebda., S. 19–20.

43

Ebda., S. 12–14; 39.

44

Matsch, Erwin: Der auswärtige Dienst von Österreich (-Ungarn) 1720–1920. Wien–Köln– Graz 1986, S. 165–166.

45

ÖStA-AdR-Bundesministerium für Äußeres – Handelspolitik (BMfA 14 HP) Karton 736 Protokoll zur Sitzung am 24. Januar 1919. 4. Sitzung (Geschäftsordnung).

46

ÖStA-AdR-BMfF, Dept. 17, Karton 101, Zl. 47102/1919.

47

ÖStA-AdR-BMfF, Dept. 17, Karton 142, Reparation, Zl. 85134/1929. Reparation Commission VII Distribution of the pre-war Austrian and Hungarian debt. Appendix G. S. 46–50.

Begegnungen11_Szasz

Begegnungen
Schriftenreihe des Europa Institutes Budapest, Band 11:131–139.

ZOLTÁN SZÁSZ

Territorialverschiebungen und Grenzziehungen 1918–1947

 

Der Begriff der Grenze wird im Schrifttum nicht nur aus politischen oder politisch-geographischen Aspekten thematisiert, es existiert diesbezüglich auch eine beträchtliche ethnographische und soziologische Literatur, die die in den Gesellschaften fungierenden, durchaus verschiedenartig beschaffenen Grenzen mittels Analyse von anthropologischen Merkmalen oder individuellen Identitätsentwicklungen erläutert. Ein gemeinsames Charakteristikum sämtlicher Grenzen besteht darin, dass sie neben der Trennung auch die Komponente „Verbindung“, die Dichotomie der Freiheit und Isolierung, des „Ich“ und des anders Beschaffenen beinhalten.1

Die ursprünglich eher als „Zone“ verstandene germanische Mark oder der bis heute ähnlich doppeldeutige ungarische Begriff „határ“ wurde in der modernen Zeit – nicht nur als Mittel der symbolischen Abgrenzung sondern auch eine Markierung im Sinne von Lucien Febvre – auf eine „frontierartige“, krasse Trennlinie konfrontativen Inhalts eingeschränkt. Im volkstümlichen Musikstück von Zoltán Kodály, der in seiner Bedeutung mit Béla Bartók zu vergleichen ist, steht der Grenzsoldat diesseits des Schlagbaums an der preußisch-galizischen Grenze im tiefen Schnee frierend, während jenseits der Grenze – selbstverständlich auf der ungarischen Seite – die Sonne scheint und die Sonnenblume blüht. Die beiden Werke (von Febvre und Kodály) entstanden beinahe in der gleichen Zeit, 1926 und 1928.

Dass die Grenzen periodisch der jeweiligen machtpolitischen Realität angepasst wurden, klingt genauso banal wie die Feststellung, dass die Geschichtsschreibung, seitdem sie sich als „Nationalwissenschaft“ definiert und das „Territorium der Nation“ zu berücksichtigen hat, die territoriale Aspiration förderte und/oder die bestehenden Verhältnisse rechtfertigte.

 

I.

Der schwächste Abschnitt der historisch-machtpolitisch legitimen Grenzen in Europa, die Balkangrenze des Türkenreiches wurde am Vorabend des Ersten Weltkriegs, in den Balkankonflikten von 1912–13 durchbrochen: Durch die somit neu entstandenen, nunmehr national legitimierten Grenzen wurde ein dritter Krieg vorprogrammiert.

Bei der Gestaltung der Grenzen in Ostmitteleuropa spielte die Tatsache eine bedeutende Rolle, dass England, Frankreich oder sogar die Vereinigten Staaten die Staatsstrukturen der Region weder beim Ausbruch des Weltkriegs noch während seiner ersten Periode grundlegend verändern wollten. Der Anfang brachte nur die Möglichkeit kleinerer Änderungen mit sich. Während 1859 oder 1866 die schnellen militärischen Niederlagen – und freilich das internationale politische Denken des 19. Jahrhunderts – das Habsburgerreich vor der Eskalation der inneren Krise und vor dem Verfall retteten, trugen nun paradoxerweise der lange Krieg und die Widerstandsfähigkeit der Doppelmonarchie zur Herausbildung von inneren wie äußeren destruierenden Kräften bei.

Das sog. Versailles-System (die Gesamtheit der Pariser Friedensverträge) entstand unter äußerst schwierigen historischen Bedingungen. Vier Großmächten wurde gleichzeitig die militärische Niederlage zuteil, drei von diesen brachen auch territorial völlig zusammen. Die Sieger mussten die europäischen Grenzen neu zeichnen, vor allem im Osten: Von Skandinavien bis in den Nahen Osten. Ein machtpolitisches Vakuum musste effizient beseitigt werden.

Formal gesehen war Versailles die gründlichste Friedenskonferenz der Weltgeschichte: Sie beschäftigte mehrere tausend Unterhändler und Experten, die ihre Arbeit in 59 Ausschüssen und auf etwa 1650 Tagungen verrichteten.

Der neuen Grenzziehung gingen drei wichtige Momente voraus. Das eine war das Experimentieren, das von den Mittelmächten während der Zeit der russischen Revolutionen angefangen wurde und in Richtung der „Rekonstruierung“ baltischer Staatsgebilde, Polens und der Ukraine tendierte. Im zweiten ging es um die territorialen Zugeständnisse seitens der Entente, die die mit Italien, Serbien und Rumänien abgeschlossenen Geheimverträge enthielten. Die siegreichen Entente-Mächte kombinierten ihre eigenen Ziele und die Bestrebungen der kleineren Verbündeten mit den in jenen Jahren herrschenden ideologischen Ansätzen – dem Leninschen Selbstbestimmungsrecht der Nationen und dem Wilsonschen Selbstbestimmungsrecht der Völker. Als drittes wichtiges Moment gilt nämlich, dass sich bereits im Januar 1919, zum Zeitpunkt der Einberufung der Friedenskonferenz „die Konturen der neuen Staatsgebilde in diesem »Zwischeneuropa« abzeichneten.”

Der mit Deutschland abgeschlossene Friedensvertrag ist genügend bekannt, hier müsste man nur darauf hinweisen, dass es eher politisch bestraft und wirtschaftlich geschwächt werden sollte, die territorialen Reduktionen (73 500 km2 – 13 %; 7 Mio Einw. – 10 %) betrachtete man als sekundäre Vergeltungsmaßnahmen, in einigen Fällen wurden sogar Volksabstimmungen zugelassen (Ostpreußen, Oberschlesien, Schleswig, das Saarland).

Der deutsche „Versailles-Diktat-Mythos“ ergab sich nicht so sehr aus der Härte der Gebietsverluste sondern viel eher aus der offenbarten Demütigung. (Auf dem Wiener Kongress von 1815 – obwohl es keine 1646 Sitzungen gab – erzielte man die Neuintegrierung des besiegten Frankreich. Der Wiener Kongress war, was die historisch-politische Weisheit angeht, dem Versailles-Vertrag weit überlegen).

Bei der Gestaltung der zwischen Deutschland und Sowjetrussland gelegenen Zone waren die vier Großen in Paris durch die ihren Verbündeten entgegengebrachte Sympathie, ihre früheren Versprechungen und ihre Arroganz beeinflusst. Die äußerst irrealen Forderungen der kleinen Sieger machten allerdings in Paris keinen guten Eindruck.

Polen erhob Anspruch – mittels einer historischen Argumentation – im Osten auf große litauische, weißrussische und ruthenische Gebiete und, indem es sich einer falschen ethnographischen Argumentation bediente, fast auf das ganze preußische Territorium. Polen musste sich beim Streit um Teschen auch mit den Tschechen anlegen. Rumänien verlangte aufgrund des – von ihm bereits verletzten – Bukarester Geheimvertrags von 1916 den ganzen, jenseits der Theiß gelegenen Teil Ostungarns, was im Falle des Banats mit den serbischen Ansprüchen kollidierte. Die Tschechen beharrten aus historischen Gründen auf der Integrität Böhmens, auf ethnischer Grundlage ließen sie sich die Slowakei nicht nehmen, und sie hätten gern einen Korridor zwischen Preßburg und Kroatien gesehen.

Erwähnenswert ist, dass die für die Grenzfragen zuständigen 5 Ausschüsse zur Überprüfung der gestellten Forderungen eingesetzt wurden, was eine organische und umfassende Berücksichtigung der Interessen Österreichs, Ungarns und Bulgariens völlig ausschloss. Eine fachkundige Untersuchung von der Seite der Entscheidungsträger wurde auch durch den Umstand beeinträchtigt, dass Polens und Rumäniens weitere Aufgaben im Kampf gegen den Bolschewismus harrten, ferner, dass die Antragsteller bereits große Gebiete besetzt hielten (die Serben drangen beispielsweise im April 1919 bis Klagenfurt vor).

Die entscheidungsprägenden Großen – im Gegensatz zu 1815 – hatten also keine freie Hand. Russland lag außerhalb ihres Einflussbereiches; sie – die vier Großen – und ihre kleinen ostmitteleuropäischen Verbündeten versuchten einander gegenseitig zu manipulieren, was durch zahlreiche Beispiele anhand der Friedenskonferenz-Materialien zu veranschaulichen ist, und in den nationalen Geschichtsschreibungen oft als heroischer Kampf dargestellt wird.

Das „Prinzip der ethnischen Grenzen“ funktionierte auf einer deklarativen Ebene gut, doch die Umsetzung konnte aus den vorhin genannten Gründen heraus nur mit Abstrichen realisiert werden. Das Türkenreich mit seiner 3 Mio. km2 Gesamtfläche und seinen 25 Mio. Einwohnern konnte ohne weiteres auf 300 000 km2 reduziert werden – wobei auch dieser Schritt sich im Nachhinein als verfehlt erwies und den tragischen griechisch-türkischen bewaffneten Konflikt zur Folge hatte. Das binnen 5 Jahren zweimal geschlagene Bulgarien fand sich mit seinen territorialen Verlusten widerstandslos ab. Österreich konnte die Mehrheit seiner historischen Länder beibehalten, im Süden stützte es sich sogar auf die positiven Ergebnisse eines Referendums. Es erhielt sich sogar neue Gebiete, und zwar den burgenländischen Teil Ungarns (mit 4 020 km2). Sein damals wichtigster Anspruch, der Vereinigung mit Deutschland, wurde nicht zugelassen, obwohl dieser Wunsch nicht als aggressive Forderung anzusehen war und dazu noch mit dem ethnischen Prinzip im Einklang stand.

Das sich Ende 1918 auf 148 000 km2 erstreckende Polen galt 1921 mit seinen 388 634 km2 und 28 Mio Einwohnern als eine Mittel-Großmacht. Dieser Zuwachs ging allerdings mit 6 Kriegen einher. Einer der Träume von Pilsudski ging nicht in Erfüllung: Die polnisch-litauisch-ukrainisch-weißrussische Konföderation. Die Sonderstellung Danzigs war den Polen ebenso ein Dorn im Auge wie die Tatsache, dass noch Polen in Deutschland zurückgeblieben waren.

Der 247 500 km2 große serbisch-kroatisch-slowenische Staat hatte mit sechs Ländern territoriale Konflikte, unter ihnen mit der Siegermacht Italien. Bei der Volksabstimmung in Kärnten entschied sich die Bevölkerung in der „Zone A“ mit 59 % für Österreich.

Das von 138 000 km2 auf 298 000 km2 anwachsende Rumänien berief sich auf der Friedenskonferenz vor allem auf ethnographische Prinzipien. Es stützte sich außerdem stets auf eine historische Argumentation, ferner auf seine Verdienste im Kampf gegen den russischen und ungarischen Bolschewismus. Das (von kurzen Unterbrechungen abgesehen) seit 1916 mit der Entente verbündete Rumänien leistete gute Dienste bei der Ausschaltung der ungarischen Räterepublik, doch mit seinen willkürlichen „Eigeninitiativen“ bereitete es den Großmächten Schwierigkeiten. Das nach einer großen Selbständigkeit strebende, aber nur als drittrangiger Verbündeter angesehene Land wurde in Paris nach einem seltsamen Drehbuch behandelt, das von R. W. Seton-Watson „comedy of errors“ genannt wurde. Das nahm aber auf die Grenzziehung keinen Einfluss. Das Banat wurde aufgrund der Minderheitenreziprozität zwischen Bukarest und Belgrad aufgeteilt; an Rumänien trat das Königreich Ungarn größere Gebietsteile ab, als das ihm noch übriggebliebene Territorium. Bessarabien blieb in rumänischem Besitz – was aber von der Sowjetunion nie anerkannt wurde. Die Ostgrenze Rumäniens wurde also anders umgestaltet als die von Polen oder den drei baltischen Ländern, mit denen Sowjetrussland 1920 Frieden schloss.

Im Zuge der Auflösung des historischen Ungarns und beim Ziehen der neuen ungarischen Grenzen trat die Widersprüchlichkeit der Friedensordnung am markantesten zutage.

Bis Ende 1918 löste sich das alte Ungarn auf. Die großzügigen Föderalisierungsvorschläge, Kantonszenarien und die die Minderheitenrechte berücksichtigenden sog. Volksgesetze der Károlyi-Regierung fanden keinen positiven Widerhall. In den tschechischen, rumänischen und serbischen Besatzungszonen konnte man mit keinerlei Reformplänen experimentieren. Oszkár Jászi konnte nur so viel erreichen, dass er sich mit M. Hodža auf eine entlang der ethnischen Grenzen gezogene slowakisch-ungarische Demarkationslinie einigte, die aber von E. Benes gleich gekündigt wurde. Danach wurden die Demarkationslinien auf tschechische oder rumänische Bitte immer weiter nach innen verschoben – unter Berufung auf militärische Gründe. Anfang 1919 lag in Paris der Entwurf zur Ziehung der neuen tschechoslowakisch-ungarischen und rumänisch-ungarischen Grenzen vor. Nach der Proklamation der ungarischen Räterepublik drangen die rumänischen Truppen bis an die Theiß vor und auch die Tschechen gingen zum Angriff über. Der antikommunistische Inhalt war gleichzeitig ein guter Vorwand, die beanspruchten Gebiete frühzeitig zu „reservieren“, zu sichern. Die ungarische Rote Armee begann mit erfolgreichen Feldzügen im Nordosten, doch auf den Druck der Entente sah sie sich gezwungen, die eroberten Gebiete wieder zu räumen. Die ungarischen Truppen versuchten dann ostwärts die Rumänen bis zur Linie Sathmar-Arad zurückzudrängen. Bekanntlich scheiterte diese Operation völlig, die rumänische Armee besetzte danach sogar die ungarische Hauptstadt.

Eine seit langem umstrittene, latente Frage stellt in der ungarischen Geschichtsschreibung – oder im Sündenbock suchenden Eifer der politischen Publizistik – das folgende Problem dar: Wurde Ungarn wegen der Räterepublik dermaßen streng bestraft, oder aus anderen Gründen? Unseres Erachtens trug die rote Revolution zur weiteren Verzerrung des über Ungarn bei den Nachbarn und in Paris skizzierten Bildes bei, doch sie nahm auf die Grenzziehungen im Wesentlichen keinen Einfluss. Fachwissenschaft und Publizistik geben nicht die gleiche Antwort.

Selbst bei der Arbeit der Friedenskonferenz erwies es sich als problematisch, dass das ethnische Prinzip und das Selbstbestimmungsprinzip unentwegt verletzt werden. Die an der Grenze gelegene Insel Schütt (Csallóköz) wurde aus reinen wirtschaftspolitischen Überlegungen der Tschechoslowakei zugesprochen, als „Gegenleistung“ verzichteten die Tschechen auf ihre eigenen, auf die nördlichen ungarischen Industriegebiete erhobenen weiteren Ansprüche. Auch wegen des Eisenbahnnetzes wurden Gebiete abgetreten. Die Eisenbahnlinie Arad-Großwardein-Sathmar wurde für eine lebenswichtige strategische Linie erklärt, somit mussten diese Städte Rumänien übergeben werden. Auf diese Weise entschied man über das Schicksal von mehr als 300 000 Ungarn, obwohl anfangs die amerikanische und italienische Delegation eine ethnische Grenze befürwortete.

In dem ungarischen Friedensvertrag beigelegten Millerand-Brief steht die

folgende Passage: „Die Großmächte beugten sich mit Bedauern der Notwendigkeit, dass einzelne wichtige Bestandteile der ungarischen Bevölkerung unter die Souveränität anderer Staaten geführt werden müssen“. Dem Pariser Argument, dass nämlich wegen der ethnisch gemischten Siedlungen eine optimale Grenzziehung schwierig erscheint, kann man, das Karpatenbecken im Ganzen gesehen, zustimmen. In der Nähe der neuen Grenzen existierten aber auch tatsächliche ethnische Grenzen, im Verhältnis zur Slowakei bestand sogar ein sog. krasser Spachgrenzentyp. Die „sonstigen Überlegungen“ waren stärker als die deklarierten ethnischen Prinzipien. Ein Drittel der Magyaren Ungarns (3,3 Mio. Seelen) geriet unter die Verwaltung der neuformierten Staaten.

Bei diesem Problem muss noch Folgendes erwähnt werden: in gar keinem ungarischen Gebiet wurde ein Referendum durchgeführt, obzwar sich die ungarischen Unterhändler auf der Friedenskonferenz dafür ausgesprochen hatten, dass Ungarn sich dem Ergebnis der Volksabstimmungen unbedingt unterwerfe. Doch die Referenden hätten nicht nur ethnische Korrektionen ermöglicht; sie hätten der ungarischen Gesellschaft bei der Aufarbeitung des großen Nachkriegstraumas geholfen (das Land verlor zwei Drittel seiner Gebiete und 30 % des Ungarntums). Die Frage der Volksabstimmung wurde auch von der amerikanischen Delegation aufgeworfen. Die Nachbarn Ungarns wollten aber davon nichts wissen. Eine Einstellung dänischen Typs lag ihnen völlig fern.

Die grenzziehungsbezogenen Bestimmungen des ungarischen Friedensvertrags waren auch für die Entscheidungsträger problematisch. Man kann trotz allem feststellen, dass sie von ihren eigenen Gesichtspunkten aus eine „gute Entscheidung“ trafen. Eine ethnisch korrekt gezogene Grenze hätte fast so große Mengen der ungarischen Bevölkerung den sog. Nachfolgestaaten überlassen, außerdem eine ganze Reihe von historisch-symbolischen Stätten und eine enorme Menge von Naturschätzen – man hätte keineswegs über eine zufriedenstellende Lösung sprechen können. Dazu hätte noch eine andere Lösungsvariante auch die drei Entente-Verbündeten, die weit mehr verlangt hatten, als sie zuletzt zugesprochen bekamen, tief enttäuscht. Die Frage vereinfachte sich also: Man hatte die Wahl, entweder vier unzufriedenen Donaustaaten zu schaffen oder drei Verbündete großzügig zu saturieren, auf Kosten eines vierten Staates, eines einstigen Gegners. Die zu wählende Alternative – aus der Sicht der Entente – ließ keinen Raum für Zweifel übrig.

Die im Versailles-System formierten und legitimierten neuen Staaten waren ethnisch kaum homogener als die Verwaltungseinheiten der früheren Reiche. Um die ethnische Sprengkraft neutralisieren zu können, setzte man für die Staaten der Region Minderheitenverträge ein. Ferenc Glatz weist darauf hin, dass bei der Umsetzung der staatsbürgerlichen Toleranz den nicht geschulten Gesellschaften neue Normprinzipien aufgezwungen wurden. Die neuen Staaten betrachteten das internationale Recht nur als sekundär. Bei den im Völkerbund ausgetragenen konkreten Rechtsstreiten hatte das politische Prestige („der Sieg“) verständlicherweise einen höheren Stellenwert als der Kern der einschlägigen Probleme. Dies rief eine Enttäuschung hervor.

In Bezug auf die Gebietsänderungen könnten einige Thesen wie folgt formuliert werden:

1) Trotz der verspäteten nationalen Entwicklungen mussten diese Länder „supranationalen“ Ansprüchen gerecht werden. Sie vertraten sich selbst und gleichzeitig auch die Interessen der großen Vier.

Die neuen Grenzen basierten nur selten auf historisch-organischen Ländereinheiten (wie z.B. in Böhmen, Kroatien oder Finnland); der Regionalismus galt lediglich als ethnographische Besonderheit.

2) Die Grenzziehungen hatten zu viele strittige Elemente, so dass im System der gegenseitigen Angst selbst die Absicht oder Möglichkeit zu Gebietskorrektionen ausgeschlossen war. Ein Anspruch solchen Inhalts war mit einer an das ganze internationale System adressierten Herausforderung gleichzustellen.

3) Der Stabilitäts- und Konsolidierungsbedarf wertete die Bedeutung des „Schutzmächtesystems“ auf, welches bereits auf eine eigene Tradition zurückblickte.

Die „Vakuumzone“, der „cordon sanitaire“, die Kleine Entente und der Balkanbund, kurzum: Missionsbewusstsein und Minderwertigkeitsgefühl erleichterten keineswegs die Suche nach breiteren Kooperationsmodalitäten. Es blieb nichts anderes übrig, nur ein Konglomerat der Staaten, was im Bewusstsein der Intelligenz Verwirrungen bewirkte.

4) Die föderativen Prinzipien (Paneuropa-Leitbilder) verbreiteten sich kaum. Die wirtschaftspolitischen Kooperationsszenarien (Briand, Hantos, Gratz) galten selbst in ihrer „Agrarblock-Variante“ noch als frühreif. Nach 1933 gewinnen diese Pläne mehr an Raum, jedoch eher auf einer Losungsebene.

Die während des Zweiten Weltkriegs von ungarischer Seite konzipierten föderativen Pläne (z.B. jener von Bethlen) waren durch die „Revision der Revision“ geprägt, genauer formuliert: Sie versuchen den

Gedanken der teilweisen Revision in Föderationsszenarien einzuweben. Diese stehen eindeutig im krassen Gegensatz zu den Integrationsvorstellungen von Hodža, Benes oder Tito (der Bethlensche Entwurf sah vom Baltikum bis zum Ägäischen Meer 3 Zonen vor; der Föderative Donaustaat hätte sich aus 5–6 Ländern zusammengesetzt). Der im Exil lebende Jászi konzipiert 1941 einen Plan, der Gemeinsamkeiten mit jugoslawischen, tschechischen, polnischen und griechischen Szenarien aufweist. Demnach hätte ein Nationalitäten-Schutzsystem eingesetzt werden sollen, womit auch weitere ungerechte Grenzziehungen hätten verhindert werden sollen. Jászi erkennt Ende 1944, indem er die Ausdehnung der russischen Einflusszone auf Mitteleuropa prognostiziert, die neuen „strategischen Grenzlinien“ (die Annexion von Königsberg durch die Sowjets, die Besetzung von Danzig durch Polen) und gleichzeitig das Scheitern der Föderalisierungsversuche.

 

II.

Die auf den Zweiten Weltkrieg folgenden Grenzänderungen entsprachen den neuen Kräfteverhältnissen unserer Region. Während Sowjetrussland 1919–20 von den Pariser Friedensverhandlungen ferngehalten war, war es nach 1945 in „Zwischeneuropa“ als Besatzungsmacht präsent, anerkannter Weise mit hegemonistischen Ansprüchen. Demzufolge wurde im Zuge der neuen Grenzziehungen die Restaurierung des Versailles-System von 1919–20 mit dem Ergebnis einer gegensätzlichen Ordnung kombiniert. Es ging um die Sanktionierung der Ergebnisse, die aus dem deutsch-sowjetischen Pakt von 1939 und dem damit verbundenen Gebietserwerb von 1939–40 resultierten (die Annexionen wurden 1945 weiter komplettiert). (Die Grenzkorrektionen, die das nationalsozialistische Deutschland eigentlich als ethnisch legitimiert durchgeführt hatte /Österreich, Sudetenland/, wurden ebenso als „teuflisch“ gebrandmarkt wie die sonstigen deutschen Eroberungen oder die ungarnbezogenen Bestimmungen der beiden Wiener Schiedssprüche von 1938 und 1940.)

Dem deutschen ethnischen Prinzip und Volksgruppenrecht gegenüber griffen die Sieger nicht nur auf das Versailles-System zurück, sie warfen das Kollektivschuldprinzip auf. Man war diesmal bemüht, das Ethnikum den Grenzen anzupassen. An die Stelle des legitimen Minderheitenschutzes trat die legitimierte Vertreibung der Minderheiten. Die tschechischen und polnischen Exilpolitiker entschieden sich noch während der Kriegsjahre, sich nach dem Kriegsende ethnisch einheitliche Staaten zu schaffen. Auf den Horror der NS-Herrschaft folgten die Gräueltaten der Vergeltung, die in der Vertreibung und Aussiedlung von mehreren Millionen Menschen, im „Bevölkerungstransfer“ zum Ausdruck kamen.

Polen – für dessen Aufrechterhaltung der Weltkrieg ausbrach – wurde kleiner und weiter nach Westen verschoben. Die Tschechoslowakei (und Ungarn) verloren das Ruthenenland. Jugoslawien vergrößerte sich, Ostpreußen verschwand, Österreich war neugeboren

Die Grenzen wurden mit neuen, emotionalen Inhalten gefüllt. Es entstand der „Eiserne Vorhang“ zwischen Ost und West, außerdem eine überideologisierte Grenze zum seinen eigenen Weg eingeschlagenen Jugoslawien. In der sowjetischen Einflusssphäre funktionierten anderthalb Jahrzehnte lang die einzelne „Bruder-Länder“ voneinander trennenden Grenzlinien als innere eiserne Vorhänge. Das Sowjetsystem erweiterte auch bei der Funktionalisierung der Grenzen die Nationalstaatlichkeit dermaßen, wovon ein bürgerlicher Nationalist im 19. Jahrhundert nicht einmal träumen durfte. „Dies ging zwangsläufig mit einer völligen Tabuisierung der Problematik von Grenzziehungen in den jeweiligen Historiographien Hand in Hand. Erst in den 70-er Jahren sollte dann das Thema Grenze wieder – in indirekter Weise – aufgegriffen werden.”

Ein ungarisches Dorf in der Slowakei wird durch die slowakisch-ukrainische Grenze entzweit. Die auf beiden Seiten wohnenden Dorfbewohner können bis heute nur zueinander hinüberrufen, auf die andere Seite dürfen sie nicht. Es geht um etwas Ähnliches, wie an der galizisch-preußischen Grenze im Háry-Märchen von Kodály.

Hobsbawm beurteilt in seinem Buch über das 20. Jahrhundert die durch Versailles initiierte nationalstaatliche Gebietsaufteilung hyperkritisch. Er vertritt die Meinung von vielen, wenn er ausführt, dass man sich 1919–20 die Chance zur Wiederherstellung eines liberal-bürgerlichen Europa entgehen ließ. Er fügt dem noch Folgendes hinzu: „Die Nationalitätenkonflikte, die den Kontinent der neunziger Jahre spalteten, waren die alten Gespenster von Versailles, die wieder einmal ihr Unwesen trieben.“2

Es mag schon sein, dass die Grenzfragen heute keine zentralen Probleme mehr darstellen. Doch sie leben latent in unseren Ängsten weiter, auch bei uns Historikern. Wenn es den Slowaken um das 10. Jahrhundert geht, wenn die Ungarn von der Türkenzeit sprechen, wenn die Polen sich für die Jagellonen- oder Piastentradition entscheiden müssen, wenn die Bulgaren sich zum türkischen oder slawischen Erbe bekennen müssen usw.

Die Debatten ethnischen Inhalts haben bis heute keine gute Fachkultur. Fraglich ist, welche Folgen ein in diesem Thema initiierter „Historikerstreit“ hätte. Zumindest solange die Geschichtswissenschaft grundsätzlich eine „nationale Wissenschaft“ bleibt.

 

Anmerkungen

1

Limes, 1997. Nr. 2. S. 7–139. – Grenzen in Ostmitteleuropa im 19. und 20. Jahrhundert. Aktuelle Forschungsprobleme. (Hrsg. Hans Lemberg). Tagungen zur Ostmitteleuropa-Forschung. Bd. 10., 2000, 291 S.

2

Eric Hobsbawm: Das Zeitalter der Extreme: Weltgeschichte des 20. Jahrhunderts. Carl Hanser Verlag, München–Wien 1995, S. 50.

 

Zoltán SZÁSZ ist Professor des Europa Institutes und verantwortlich für die wissenschaftliche Leitung der Kaffeerunden. Er ist einer der leitenden Persönlichkeiten der innerhalb des Institutes erfolgenden Minderheitenforschung. Vorliegende Studie wurde im Rahmen eines dieser Projekte des Institutes (Die Zukunft der kleinen Nationen) verfertigt.

Begegnungen11_Szabo

Begegnungen
Schriftenreihe des Europa Institutes Budapest, Band 11:311–314.

DEZSŐ SZABÓ

Die Zeitung als Vermittler von Kultur und Literatur

 

Die Literatur teilt wesentliche Entwicklungen der Mediengeschichte. Die Medien erweiterten die instrumentelle Basis der Literatur und führten auch zu Veränderungen von Form und Inhalt der literarischen Texte. Im Literaturleben lässt sich immer deutlicher noch ein Wandel beobachten. Die traditionellen Formen der Darstellung geraten mit den Medien zunehmend in eine Konkurrenz. Es zeigt sich also, dass sich auch die Literatur und damit die Autoren in einer veränderten Situation befinden. Blieben etwa die Schriftsteller anfangs mehr oder weniger unter sich, war die Kritik kollegiale Arbeitskritik, so sind heute die Literaturvermittler (Verleger, Lektoren, Kritiker) in der Überzahl. Die Existenzmöglichkeiten der meisten Autoren sind aber derart eingeschränkt, dass sie ohne zusätzliche Einkünfte durch die Massenmedien oder andere neben- und hauptberufliche Tätigkeiten sich überhaupt nicht unterhalten könnten. So lässt sich leicht verstehen, warum sich die Tätigkeiten der Autoren für die Medien selbst differenziert und erweitert haben. Die Autoren sind schon aus materiellen Gründen auf die Mitarbeit in den Massenmedien angewiesen und somit zwangsweise mit den Medien konfrontiert, ja aufgefordert, auf sie zu reflektieren.1 (Damit lässt sich auch das Aufkommen von „Allround-Autoren” erklären.) Nicht zu vergessen zuletzt: das Buch ist ja selbst eines der Medien. Die Art und Weise, wie es auf dem Markt durchgesetzt wird, ist es zugleich, was das Geschäft mit dem Buch zunehmend zum reinen Warenhandel verkommen lässt. Die Verlage müssen sich notwendigerweise auf den Leser (d.h. auf den Kunden) konzentrieren und vor allem Gewinne erzielen. Was mit all diesen Bemerkungen angedeutet werden sollte: der Weg zwischen Autor und Publikum wird immer mehr durch außerliterarische Faktoren gepflastert. Dies hat selbstverständlich Veränderungen in der Rezeption und auch im Verhältnis von Literatur und Medien zur Folge. Die Medien veränderten die Literatur dermaßen, dass man sich der Umwälzung in ihrer ganzen Tragweite kaum bewusst wird. Sie schufen, wie bereits erwähnt, eine Konkurrenzsituation für die Literatur, auf die die Schriftsteller kaum vorbereitet waren und auf die sie dementsprechend unterschiedlich reagierten bzw. reagieren. Will man sich über den Niederschlag dieser Veränderungen ein Bild machen, so muss man primär den Ausgangspunkt näher untersuchen, d.h. das Verhältnis zwischen der jeweiligen kulturellen Gattung und den Medien. Ich habe für die konkrete Untersuchung ein mögliches literaturtragendes Medium, die Zeitung, nämlich den Pester Lloyd, und zwar im Zeitraum 1920–1933 ausgewählt, und aus dem kulturellen Bereich die Literatur. Dieser Betrachtung sollen aber zunächst einige Bemerkungen vorausgeschickt werden.

Publizistische Organe hatten schon immer eine Komplementär-Funktion neben den wissenschaftlichen Publikationen zu erfüllen. Indem sie das literarisch-kulturelle Leben der Öffentlichkeit mit kritischen Berichten begleiten, tragen sie zugleich nicht nur zur Informationsversorgung des breiteren Leserpublikums bei, sondern zur Meinungsbildung durch die Vermittlung von Inhalten aber auch von Wertungen. Im Falle von fremdsprachlichen Inhalten bilden diese Wertungen gleichzeitig einen wichtigen Teil des Rezeptionsprozesses. Dabei darf man nicht außer Acht lassen, dass im Typus des Vermittlers dem Germanisten gerade die Probleme entgegentreten, mit denen er sich konfrontiert sieht, sobald er sein eigenes Terrain verlässt. Es geht dabei nicht einfach um eine „Aufspaltung des germanistischen Diskurses in professionelle Interpretation und halbprofessionelle Vermittlung”.2 Es kam zum Beispiel vor, dass es während der nationalsozialistischen Zeit in Deutschland sogar Jahre gab, in denen die Emigranten allein über den PL legal zum deutschen Publikum gelangten.3 Darüber hinaus hat die Zeitung durch ihre technischen Vorteile (schnellere Erstveröffentlichung, Teilveröffentlichung, Vorabdruck, Auszug usw.) dem Autor eine weitere Attraktivität zu bieten. Nehmen wir den Feuilletonroman zum Beispiel, so ergibt sich nach Faulstich,4 dass die Analyse eines Romans drei Voraussetzungen hat, nämlich dass der Roman gedruckt, gekauft und gelesen wurde. Diese drei sind bei ihm zugleich Kategorien, nämlich dass der Roman gedruckt wurde, beschreibt eine Art von Vermittlung. Konkret heißt es, dass ein jeder Roman durch ein Medium vermittelt wird, insofern kann man diese Form der Vermittlung als eine ästhetische Kategorie definieren. Eine zweite Art der Vermittlung, die Distribution genannt werden könnte, ist der Kauf des Romans. Hier zeigt sich der Warencharakter des Romans.5 Die Ware wird aber auch konsumiert (= der Roman wird gelesen) dementsprechend haben wir den Gebrauchswert (= Rezeption).

Der Romanschriftsteller, der sich als „Berufsschriftsteller” etablieren konnte, war (ist) also gut beraten, wenn er sein Werk vor der Buchpublikation in einer Zeitung publizierte. Ob Vorab- oder Nachdruck, ein Teil oder ein direkt für die Zeitung konzipierter Roman,6 Neufassung: die Publikation in der Presse trug maßgeblich zur Popularität des Autors bei. Und nicht zuletzt minderte es ebenfalls das wirtschaftliche Risiko, denn als Vorab- oder Nachdruck eines Buches war der Roman eine Werbung für den Autor, für das Werk und selbstverständlich auch für den Verleger. Mit dem Roman sollte außerdem für die Zeitung selbst geworben werden, denn das Ziel war ja schließlich, den Leser dauerhaft an das Blatt zu binden bzw. neue Leser zu gewinnen, die zum Beispiel über die Sport- oder Politikseite der Zeitung nicht zu erreichen waren. Man kann also ohne Übertreibung sagen, dass der Feuilletonteil wesentlich dazu beiträgt, neue Absatzmöglichkeiten zu finden. Dies hat natürlich auch seine Schattenseiten. Ich denke dabei nicht nur etwa an eventuelle urheberrechtliche Schwierigkeiten, sondern möchte auch an die Probleme bei der Auswahl des geeigneten Literaturprodukts für die Publikation in der Zeitung hinweisen. Diese erfolgt nämlich nicht nur nach rein literarischen Kriterien, sondern auch nach ideologischen oder sogar nach politischen. Es besteht auch die Gefahr, dass „die Literatur von den Medien zu Unterhaltung und somit unschädlich gemacht wird”.7 Kristina Zerges zeigt am Beispiel der Arbeiterpresse sehr anschaulich, welche Momente bei der Auswahl ausschlaggebend sein konnten. In der sozialdemokratischen Presse waren mit dem Roman Grundsatzfragen einer sozialistischen Literatur und Bildungsfragen der Partei eng verbunden. Es ließen sich dabei zwei Positionen beobachten. Die eine wollte den Unterhaltungsteil strikt von dem politischen Teil der Zeitung trennen, also den jeweiligen Roman rein nach literarischen Gesichtspunkten auswählen. Die andere Richtung vertrat die Meinung, dass nur Romane in der Zeitung abzudrucken seien, die konsequent die sozialistische Weltanschauung widerspiegeln.8 Die Gefahr bei solchen Überlegungen liegt auf der Hand: nicht unbedingt das reine Wortkunstwerk steht im Vordergrund, sondern z.B. die Vermittlung sprachlich anspruchsvoller Formen mit inhaltlichen Problemen aus aktuellen Gesellschaftsbereichen oder der agitatorische Charakter eines bestimmten ideologischen Denkens. Was den Pester Lloyd in seiner Zeit besonders wichtig, ja maßgebend machte, war – neben vielem anderen – gerade, dass Letzteres für ihn NICHT charakteristisch war.

Zu der Rezeption deutschsprachiger Literatur und Kultur im Pester Lloyd, deren Untersuchung vorliegende Arbeit vorhat, scheint es mir wichtig zwischen zwei Wortbedeutungen bei der Rezeption zu unterscheiden, nämlich Rezeption als Produktion und Rezeption als Verwertung im Medientransfer.9 Zum einen meint man damit die Aufnahme, Interpretation oder Neugestaltung einer literarischen Gattung, zum zweiten versteht man sie als Verwertung im Medientransfer, also die Aufnahme des literarischen Produktes in anderen Medien. Für diese Untersuchung ist aber die Rezeption durch die (Zeitungs)Leser, also als die Lektüre jener wichtig. (Das betrifft selbstverständlich auch die Kritiker oder Rezensenten). Dazu muss man allerdings Unterscheidungen treffen, wie etwa Literatur mit literarischem Anspruch, bestimmte Lesergruppen, textspezifische Kriterien usw. All dies hat demnach für die Literaturanalyse in der Zeitung einen Widerspruch zur Folge: der Literaturwissenschaftler kann nur wissenschaftlich tätig werden, wenn er zuvor „normaler” Leser war. Der Romankritiker kann in der Zeitung seine persönliche Meinung abgeben, der Literaturwissenschaftler jedoch strebt nach wissenschaftlichen, d.h. nach kontrollierbaren Erkenntnissen. Hiermit ergibt sich, dass Leser und Forscher, also Rezeption und Interpretation nur schwer voneinander zu trennen sind. Zu bemerken ist, dass die Stimmen, die betonen, dass die Rezeptionsästhetik die Herausforderung durch die Massenmedien nicht konsequent genug angenommen habe, immer lauter werden. Dies obwohl Jauß frühzeitig gewarnt hatte: „Allein durch die Anwendung der bisher kanonisierten Methoden der Philologie kann die Literaturwissenschaft das, was früher ihr Bildungsauftrag genannt wurde und jetzt ihre kritische gesellschaftliche Funktion sein könnte, nicht mehr erfüllen, nämlich an ihren Gegenständen eine Urteilsbildung zu entwickeln, die sowohl ästhetische Wahrnehmung und moralische Reflexion in der Erfahrung der Kunst freisetzt, als auch gegenüber den Einflüssen der geheimen Verführer, der ästhetischen und nicht-ästhetischen Wirkungen der Massenmedien unverführbar sind.”10 Als Ansatzpunkt können wir auf jeden Fall annehmen, dass die Verwertung und „Mediealisierung” der Literatur wesentlich in die Struktur und Beschaffenheit der literarischen Werke eingreift. Des Weiteren bedarf die Untersuchung einer Zusammenarbeit aller sachrelevanten anderen Wissenschaften, auch wenn – wie Helmut Schanze darauf aufmerksam macht – die Zahl der Medienwissenschaften bereits inflationär ist.11 Faulstich greift in einem anderen Werk diese Gedanken auf, und empfiehlt, das einzelne literarische Werk im Lichte seiner Medialisierung zu betrachten.12 Damit erst wäre Literaturgeschichte wieder möglich: als Mediengeschichte, als Mittler zwischen Werk-, Rezeptionsgeschichte einerseits und Geschichte der Ästhetik der Medien andererseits.

 

Anmerkungen

 1

vgl. die theoretischen Arbeiten Enzensbergers, Handkes, Baumgarts, Grass’ u.a.

 2

Albert, Claudia: Die erfolgreichen Vermittler: Studienräte, Publizisten. Editoren, S. 245 f.

 3

Ferenc Szász: Vielfalt und Beständigkeit. Jelenkor Verlag, Pécs, 1999. S. 29.

 4

Faulstich, Werner: Vermittlung und Rezeption, in: Ludwig, Hans-Werner (Hg.): Arbeitsbuch Romananalyse. Gunter Narr Verlag, Tübingen, 1993. S. 13

 5

Der Tauschwert der „Ware“ wird dabei im Preis ausgedrückt.

 6

Fortsetzungsroman. Es scheint mir wichtig erneut festzuhalten, dass die Vermarktung der Literatur in der Presse erst durch die Publikation von Romanen in Fortsetzungen ansetzte!

 7

Hinton, Thomas–Bullivant, Keith: Literatur in upheaval writers and the change of the 1960s. University Press Manchaster, 1974. S. 94.

 8

Zerges, Kristina: Literatur in der Massenpresse. In: Kreuzer, Helmut (Hg.): Literaturwissenschaft-Medienwissenschaft. Quelle&Meyer, Heidelberg, 1977. S. 108.

 9

Faulstich, Werner: S. 34

10

Jauß, Hans Robert: Paradigmawechsel in der Literaturwissenschaft. In: Viktor Zmegac (Hg.): Methoden der deutschen Literaturwissenschaft. Eine Dokmentation. Frankfurt a.M., 1972. S. 288

11

Schanze, Helmut: Literaturgeschichte als Mediengeschichte? In: Literatur in den Massenmedien-Demontage von Dichtung? Hrsg. v. Knilli, Friedrich-Hickethier; Knut-Lützen, Wolf, Dieter, Carl Hanser Verlag, München, 1976., S. 189

12

Werner Faulstich: Medienästhetik und Mediengeschichte. Mit einer Fallstudie zu „The War of Words“ von H. G. Wells. Carl Winter Universitätsverlag, Heidelberg, 1982. S. 276–277

Begegnungen11_Somlyody

Begegnungen
Schriftenreihe des Europa Institutes Budapest, Band 11:173–185.

LÁSZLÓ SOMLYÓDY

Hungarian Water Resources Management and its Strategic Driving Forces

 

Natural and hydrographical conditions

Hungary is located in the catchment area of River Danube, at the bottom of the central basin of one of the closest rings of mountains on earth. Eighty-four per cent of its territory is less than 200 m above sea level. The proportion of areas without an outflow, or subject to inundations, is great. Several major shallow lakes of Europe are situated here, including the largest one, Lake Balaton. The rivers arrive from three directions in a fan-shape and leave the area in the fourth one, to the south.

The climate of the country is temperate, but it is under strong continental influence. The annual average precipitation is 600 mm (with great fluctuations; it is between 300 and 1200 mm). The regional distribution of precipitation is uneven. West of River Danube there is usually a sufficient quantity of precipitation in an area where water supply is good in any way. In contrast the catchment area of River Tisza obtains little precipitation: as the average of many years shows, 54 per cent of the area gets less than 550 mm, and 80 per cent less than 600 mm. The standard deviation of the precipitation data of the Tisza-valley is much larger than that of the Danube. Consequently the deficit, in comparison to the average of many years, is also significantly larger.

 

Floods and excess water

The rate of flow of our major rivers is determined by hydro-meteorological conditions outside the country, hence it is an extreme one: the characteristic low flow at entry of the Danube is 570 m3/second and of the Tisza is 45 m3/second, whereas their biggest flow at floods is 10,300 m3/second and 3,550 m3/second, respectively. The seasonal variations of precipitation are great: autumns and springs are often accompanied by a harmful quantity of surplus water. On flat areas the water causes temporary inundations. The deeper parts, consisting of almost one-fourth of the country, are threatened by floods. At other flat areas it is excess or inland waters of different extent and frequency which may cause inundations, affecting altogether 52 per cent of the area of the country and two-thirds of the cultivated land. The Danube overflows its banks every 2 to 3 years, and the Tisza leaves its bed every 1.5 to 2 years on an average. Major floods occur on the Danube every 10 to 12, and on the Tisza every 5 to 6 years. The duration of significant floods at the upper stretches of the rivers is 5 to 20 days, and 15 to 120 days at the middle reaches (such a long period is not characteristic of other European rivers). The flow of the tributaries and their upper courses are often turbulent. In the region of the Upper Tisza and at the Rivers Körös the water level may rise by 8 to 10 meters within 28 to 36 hours of a significant precipitation. The area of 21,300 km2 endangered by floods is the largest in Europe.

Flood control is an issue of safety as well as of economy: among others it protects 628 residential areas (including 60 towns) and 2.3 million people, 32 per cent of the railway lines, 15 per cent of roads and, indirectly, national wealth of the value of about 5000 billion Forints (about 20 billion dollars).

According to Hungarian regulations, dikes should be designed with a safety height of 1,0 to 1,5 meters, for withholding the height and force of extreme floods occurring without ice once in hundred years. Flood control has been successful in this century and during the past decades as well, despite the fact that only 60 per cent of the dikes meet the above requirements. The situation is least satisfactory in the Tisza-valley, consisting of 75 per cent of the flood area, where that proportion is only 52 per cent.

On the flat region of the country (43,600 km2 ) there is the danger of the appearance of excess (inland) waters which represent a unique problem even in international comparison. It damages crops, inhabited areas and buildings, and also communications structures. A strategic consideration of the drainage of excess water is a basic task for the future, which should be done on the basis of the possible agricultural and other uses of the area, in the context of flood control, irrigation and environmental protection. It is noted that in addition to floods and excess water, damages are often caused – mostly in the eastern part of the country – by droughts, representing the other extreme.

 

Water supply and demand

Water arrives to the country by 24 rivers and leaves it by three (Rivers Danube, Tisza and Dráva). Ninety-five per cent of the surface waters come from abroad, and we have only four medium-size catchment water courses (such as the River Zala), which are situated fully inside the country. About three-fourths of the runoff is carried by the Danube and Dráva rivers, whereas the rivers located in the catchment area of the Tisza river carry hardly one-fourth altogether.

In addition to the surface water resources there are lakes and reservoirs, and also underground stocks of water. The latter yield more than 90 per cent of our potable water.

The demand for water, as permitted by law, was around 8 x 109 m3/year in 1997. The actual utilisation of water is only 78 per cent of that quantity.

Reservoirs would allow having a larger utilisable water supply than the low flow may yield. Its value is small, about 500 million m3/year and it can hardly be developed. A large part of the reservoir capacity is controlled by foreign countries after the Trianon Treaty. Significant reservoir capacity can be found in Slovakia and Romania, but first and foremost in the Ukraine.

Water quality

The water quality of rivers is determined to a large extent by the condition of waters entering the country. In 1997 water quality was usually characterised by classes II and III of the five-grade system of classification, corresponding to the European norms (where I. is the best and V. is the poorest category). It was a result of improvements due to economic recession and decreasing pollution. The implementation of wastewater treatment programs (in Germany, Austria and partly in Slovakia), and the economic recession of the East-Central European countries influenced the quality of water entering the country. Water quality of the major rivers is acceptable as a result of significant dilution, and class V quality is found exclusively in smaller streams which receive the untreated or only partially treated sewage of larger cities.

The majority of our lakes and reservoirs (Lakes Balaton, Velencei, Fertő, Tatai, and the Kisköre Reservoir) show the consequences of eutrophication (nutrient enrichment), even though to a different extent (e.g. due to the reduction of phosphorus loads, the trophic state of Lake Balaton has significantly improved during the past decade or so). In the Danube River similarly to the big European rivers, there is also an excessive growth of algae, though the problem is not as severe as for lakes.

The deterioration of subsurface water quality can be attributed to point sources and diffuse pollution (animal husbandry farms, the use of fertilizer and other chemicals etc.), and to the appearance of elements of natural origin (such as arsenic, which reaches a particularly high level in Békés county in the east). Most frequently, problems are caused by iron, manganese, nitrate, ammonia, and solutions of organic matter, primarily in the Great Plain.

The groundwater is contaminated in the vicinity of settlements. In absence of detailed observations, it can be guessed that the restricted use of agricultural chemicals in the past decade has had a beneficial effect on water quality. The state of bank-filtered resources and karstic waters is generally good, but these stocks are rather vulnerable. Deep ground water can be mostly used without treatment.

 

Water supply and sewerage

Water supply represents the closest daily contact between nature and people. It is done under the ownership and administrative control of the local governments. The quantitative level of water supply is up to West European standards. The average drinking water supply, inside homes, outside homes, or, by public taps is 80, 91 and 98 per cent respectively, of the population (data from 1998), which means a rather broad variation of the level of comfort. The supply of small villages within these figures is far the least sufficient. The level of sewage lags far behind water supply. According to data of 1993, 43 per cent of the population are linked to the public sewage system, 10 per cent have appropriate sewage disposal, 21 per cent has inadequate solutions, and 26 per cent live in areas without sewerage.

The 1990s were characterised by a development of the water infrastructure by dimensions never experienced before, despite all the difficulties of the economic transition. The cost of investments was almost HUF 200 billions (nearly one billion dollars), and as a result not only the level of the supply of potable water has increased, but also that of the sewerage and wastewater treatment.

Of the 21 countries examined by OECD (1997) the level of the sewerage is the lowest and the so-called utility gap – the percentage difference between water supply and sewerage – is the largest in Hungary. As far as treatment is concerned, the situation is even worse: little more than 40 per cent of the collected sewage is treated biologically. Wastewater disposal in small villages is of a critically low level. The lack of the solution of sewage treatment significantly contributes to the growing pollution of surface waters (at least half of the loads derives from this source). The rising level of groundwater under the villages leads to the deterioration of the quality of groundwater and hence water at deeper layers.

 

Institutional aspects

Water is a problematic medium: it can simultaneously be a resource, a consumer good and an article of consumption, a risk factor, a national asset, or, the source of natural beauty. General and specific water related goals of regions are often contradictory, or ambiguous, whereas the sphere of owners and users is of enormous variety. A strategy and the resulting intended actions would reflect these difficulties. Their realisation can only be done on the basis of the rules defined by institutions in democratic countries and by the market economy.

The past ten years have brought about radical changes in the political system of the country. The fundamental transformation of the economy and the scarcity of financial resources have often negatively influenced water resources management. Understandably, this brought about primarily a slower level of investments in several areas, and the neglect of maintenance, no matter whether it was the area of water supply, sewerage or flood control.

Changes were brought about by privatisation, decentralisation, by the disintegration of earlier institutions and, subsequently, by the creation of new ones. Meanwhile several important, though not always well considered laws were passed. The current Hungarian policy of water management is basically governed by the (several times) modified Act LVII. of 1995 on water management. Its contents reflect the characteristic features of the transitory period, yet it is based on the right principle of decentralised, but integrated water resources management. The law is implemented (together with a number of other, relatively fresh laws related to the environment and the development of towns and villages). However, there ensued constant changes of legal norms justified, by arguments for our prospective accession to the European Union. It is the Ministry of Transport and Water Management (KVM), which is responsible for the tasks of the state in the area of water management. It co-operates with the Ministry of Agriculture and Regional Development. The latter became responsible for water management outside urban areas (irrigation, excess water control, supervision of water management associations, etc.) in 1998. Further, there is co-operation with the Ministry of Environment (in the field of water quality management), and with the Ministry of Internal Affairs (which supervises the local governments performing important tasks of water management). Such a division of tasks may raise several problems and may hinder the realisation of an integrated water resources management.

Of the regional organisations the 12 Directorates of Water Management, having almost fifty years of experience, and organised on the river basin principle, is of decisive importance. They perform the public tasks of the state. Similar public tasks are performed by the Environmental Inspectorates (following the territorial divisions of the Directorates of Water Management), the directorates of national parks and nature conservation, the State Public Health Organisations asserting the interests of public health, the institutions of agriculture, tourism, communications and law and order and, naturally, other institutions of regions, counties, etc. (general assembly, committees of regional development, etc.).

Regional committees for water management have also been set up. They are forums of conciliation between society and professional bodies. Democratic, voluntary organisations, founded by the ‘owners’ in ‘uniform’ areas, associations of water management and water utility associations, (depending on the intentions of the inhabitants and aiming at the development of public utilities) may also become equally important.

 

Future impact of historical developments on water management

The present situation carries the imprint of the developments of the past one hundred and fifty years. The issues related to the regulation of the Tisza river and the Gabčikovo–Nagymaros dams on the Danube, have grown into a professionally unclarified/unsettled political problem. The non-sustainable developments of almost fifty years before the political change occurred are also equally important. Well known problems include the development of water infrastructure, characterised by an open water and material cycle; the rising groundwater level in the vicinity of several towns and villages of the Great Plain due to the lack of sewer systems; the drastic effect of irrational mining of karst waters in the Central Hills of Transdanubia; of the small swamps of the hilly region near Lake Balaton, of the small lakes of the area, or the polluted soil and groundwater in many places resulting from outdated industrial technologies.

Besides the current situation, some of the most important strategic driving forces influencing water management of the future, will be presented. Economic upturn and a relatively rapid renewal of industrial production resulted in the growth of the GDP since 1995. The development of the economy is going to be decisive for water management, as the investment demand of the coming decades is enormous, and the operational burdens will be growing. Structural changes play a decisive role in agriculture: they will project future demands in water management. In harmony with several other areas, the directions for the development of irrigation and excess water management will have to be considered.

 

The EU-integration

Sustainable development is in the focus of the water resources management policy of the EU as expressed by the recently approved Water Framework Directive. Its aims include securing the supply of healthy potable water satisfying rational demands for water, preserving ecosystems and the prevention or reduction of risks. The three major groups of problems to be managed are: water pollution, water shortages and the effects of other human interventions. The basic principles contain protection, cautious approach, prevention of damages at the place of origin, the polluter-pay principle, integration, subsidies, and international co-operation. The practical implementation of the policy incorporates a number of means, among them wastewater emission standards, water quality criteria (rivers, lakes, etc.), ‘zones’ and river basin administration.

These principles constitute the basis of all the existing EU legal norms. The ten directives pertaining to water (among them surface water, dangerous substances, fishing, groundwater, potable waters and urban wastewater treatment), constitute important elements of realisation. They are complemented by additional directives (such as sludge disposal, integrated pollution prevention, environmental impact assessment etc.). In addition, a multitude of other regulations attempt to contribute to the achievement of an integrated water resources management which would include the effects of ‘all’ the activities related to water and water demands.

 

International dimensions

The international relations of Hungary have not been changed by the events of the past decade. They have acquired fundamental importance after the Trianon, and subsequently the Paris Peace Treaties. As a consequence, the political boundaries differ from those of the catchment areas. These had been the natural borders of the catchment areas and of the state for centuries. Thus, from a water management point of view we have become a ‘transit country’. Today, Hungarian water management works under entirely different conditions from the ones originally envisaged, and its operation fundamentally depends on international factors. Runoff conditions are decisively the function of the hydrographical and land use conditions of surrounding countries. We are highly exposed and the risk is great. Under such conditions the realisation of an efficient water management in a shared catchment area (belonging to the territory of several countries) is one of the decisive dilemmas of the future. In this respect our accession to the EU may play the role of catalyst.

It is the duty of our country to comply with the Helsinki Convention (1992) concerning the protection of water-courses crossing borders, of international standing waters, and the Convention of Sofia (1998) on the protection and sustainable use of the Danube river, since these are international legal norms. However, they are not sufficiently exact. It is in our elemental interest to strengthen the existing, ‘soft’ bilateral and multilateral agreements, to assert the polluter-pay principle, and to look for new forms of efficient co-operation.

In the future we should know more about land use changes in the neighbouring countries (for instance, about deforestation), about the existing and planned reservoirs and about their operation (in both periods of draught and flood), about the existing and potential release of pollutants and about their risks. Recent striking experiences are evidence to the fact that the improvement of protection against damages by floods and accidental pollutions necessitates a reliable monitoring and early warning network, covering the entire Carpathian basin, and the enhancement of environmental security in several neighbouring countries.

 

Changing principles and needs

The nature of the tasks of water resources management is in the process of change. Principles are also changing. Traditional hydraulic construction has decreasing importance and water management has to be increasingly integrated into regional development, environmental management and nature conservation and, ultimately, into the economy and society.

The majority of tools of the future will be outside the sphere of classical water management and they should be employed within the current conditions. The need for reconstruction is enormous. The replacement of the existing infrastructure is proceeding slowly; it is costly, clumsy. The existing social and economic linkages may be decisive.

In the past, despite successful developments, many projects had unexpected effects within the country and abroad. Often the goals and demands were incorrectly defined. In other cases the factors and criteria deriving from development had changed, or new ones appeared (such as the protection of the environment), which were recognised only with certain delay. Consequently, few projects of water management were realised according to the original plans (and others were not implemented at all).

In the future ‘protection’ would, in all probability, be replaced by prevention, and instead of the satisfaction of short-term demands there would be a quest for long-term solutions. Quantitative views will be replaced by a concern for water quality, ecology and the protection of nature. In summary, water is being constantly re-valued and reassessed from the angle of the economy and society.

 

Science, research, profession and education

Hungarian research in the area of water resources management has a glorious past, has been financed from central resources, primarily by the ministry, for decades. Today it is struggling against the lack of resources. The Water Resources Research Centre (VITUKI) used to be its central base. In addition to VITUKI, there are several academic institutions and university departments which are engaged in research related to water. However, this sort of activity is, again, only accidental.

Apparently for the time being there is no concept and demand for interdisciplinary researches in the area of integrated water resources management. The R&D commissions of the Ministry of Transport and Water Management serve the short-term needs of the branch, when preparing decisions. Experimental research has been relegated into the background. Opportunities of **?**in situ**/?** measurements are discouraging. Ageing is characteristic of the researchers in the field. There is little replacement and many ‘schools’ have disappeared. The number of articles published by Hungarian authors in foreign, refereed periodicals has been dropping alarmingly. Professional ‘vacuum’ is becoming a decisive feature in an increasing number of areas (only a few promising researchers can be mentioned by way of exception).

Currently the conditions of research in water management are weak if compared to developed countries. The emerging of small and medium engineering enterprises is a positive feature. Major foreign engineering and consultancy companies have also appeared together with their advisors and subsidiaries. As a result of a number of PHARE and other projects, the current methods of engineering and strategy development, often related to large regions and catchment areas have appeared. They are based on alternative scenarios, and contain environmental, economic, financing and feasibility elements in addition to the technical ones.

The general professional status of water management has been acceptable until now, although the lack of a new generation of engineers has already become conspicuous in many water inspectorates. Naturally, one of the preconditions of safeguarding replacement is the training (at a high level) of civil engineers and holders of Ph.Ds. Such training is offered in the given area only by the Budapest University of Technology and Economics. In recent years there have been several positive changes. Besides general improvement of knowledge of foreign languages, a relatively easy availability of scholarships and the possibilities of attending courses at more than one place became possible. New courses were launched at the Civil Engineering Faculty in 2000, concentrating on infrastructure, water and the environment. Students attend far more courses on hydrology and hydraulics than earlier; they also study new subjects such as ecology, hydrobiology, water chemistry, water quality management, environmental economics, river basin planning etc. Changes are expected in post-graduate courses and in the Ph.D. programs, a precondition for which is the increase of support by the strengthening market and industry, similarly to practices in Western countries.

 

Major features of Hungarian water resources management

Let us now summarise the major strategic characteristics of Hungarian water resources management;

(1) Hungary is a country of ‘superlatives’: it is located at the bottom of one of the most closed basins on earth. The proportion of areas without runoff, or prone to inundation, is high on the Great Plain. Hydrology is characterised by extremes: floods, excess water and draught are key issues of equal significance. The per capita surface water supply is one of the largest in Europe, but it is overwhelmingly of foreign origin. A contribution of the domestic runoff is by far the smallest on the Continent. The potable water supply is decisively based on groundwater. The utility gap between water supply and sewerage is one of the biggest on the Continent (the situation of small villages is significantly worse than that of the towns).

(2) Water resources management in Hungary basically depends on international factors. Presumably, the hydrological conditions react sensitively on land use changes and potential climatic variations. As a result of the separation between the natural catchment areas and the state borders, the territory of the country consists almost exclusively of shared river basins, belonging to several countries. Runoff conditions are basically functions of land utilisation in the neighbouring countries. We are greatly exposed and have a major risk while the existing agreements are weak. Accession to the European Union is a pillar determining the future.

3) Despite the general abundance of water, water resources management is difficult in some regions, aggravated by a low density of water courses. The valleys of the Danube and Tisza rivers significantly differ from each other. The latter one represents a more difficult task.

(4) The country is characterised by polluted upper groundwater in the vicinity of residential areas, by vulnerable bank-filtered resources and protected deep layer waters. Of our surface waters the quality of those having a small capacity of dilution is poor. Our shallow lakes show signs of different degrees of eutrophication.

(5) Several unsustainable developments of the decades before the political change, the frequent neglect of the infrastructure due to economic reasons, and incomplete developments, including the regulation of the Danube and Tisza rivers present difficult tasks for the coming decades.

(6) The future promises uncertainties deriving from political transition in a broader sense, from the economy through emissions to the development of water and environment experts.

(7) Similarly, changing concepts of water-management should also be taken into consideration in the future which, as contrasted with often belated reaction to events, protection and short-term thinking, would focus on prevention and long-term, sustainable solutions. This will frequently raise issues of introducing solutions based on new concepts, the combination of which with the existing water infrastructure is not an easy task. Comprehensive research is of fundamental importance.

(8) The cost of investment in water resources management is huge: phasing actions and finding the proper forms of financing are key issues, particularly during the transitory period of the economy.

 

Literature

Akadémia (1998), “Alternatívák a Gabčikovo–Nagymaros vízierőművel kapcsolatos problémák megoldására” (Alternatives to the Solution of Problems Related to the Gabčikovo-Nagymaros Dam) **?**A Magyar Tudományos Akadémia Hírmagazinja**/?** (News Magazine of the Hungarian Academy of Sciences) Vol. II., No. 1.

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